Une spiritualité athée
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Une spiritualité athée est une spiritualité qui n’est pas reliée à dieu. Vous le savez sans doute si vous nous suivez. C’est la spiritualité des raéliens mais aussi par exemple, celle des bouddhistes. Dans un magazine de psychologie pas tout à fait récent, la question qui était posée était : « une spiritualité sans dieu est-elle possible ? ».
Parmi les réponses qui m’ont interpelée, celle du philosophe Fabrice Hadjadj. Pour lui la spiritualité athée est « une religion de l’informe, du vague et du supermarché, où chacun va se fabriquer sa petite idole en piochant ça et là au lieu d’être interpellé par quelque chose qui le dépasse » (Fabrice Hadjadj, « Comment parler de dieu aujourd’hui »). Il y dénonce aussi le refus infantile du mot « Dieu », qu’il considère comme un refus de penser alors qu’il devrait être un appel à aller voir au plus profond de soi.
La spiritualité athée est-elle donc une fuite en avant pour éviter d’aller au fond de soi ?
« Pour avoir une spiritualité, il suffit de se sentir connecté avec nous-même, connecté aux autres, connecté à ceux et celles qui ne sont pas raëliens, connecté avec les gens qui nous haïssent, connecté aux Elohim, connecté à l’infini. Il n’y a pas besoin de Dieu pour cela ! » (Contact 373).
La réponse raélienne est donc simple : nous n’avons pas besoin de dieu pour être connecté à soi, aux autres, à l’univers.
A cela, ajoutons que s’appuyer sur dieu pour réfléchir à soi, à ce qui nous entoure, donne une vision complètement fausse de la réalité, qui peut être en plus, très souvent, culpabilisante.« … Lorsque vous basez votre spiritualité sur quelque chose qui n’existe pas, comme un dieu, vous développez l’irrationalité dans votre cerveau, des choses qui ne sont pas rationnelles. Et alors, une certaine partie du cerveau, qui n’est pas censée se développer, prend ainsi une grande place ; ce qui crée des peurs et de la culpabilité » souligne Raël.
Et ces peurs et culpabilités sont utilisées, et cultivées, par les religions déistes pour garder l’emprise sur les fidèles.
La spiritualité au contraire a besoin de science
Par manque d’éducation scientifique, les croyants ne peuvent avoir le pas de recul nécessaire ou de remise en question d’écrits posés par des ancêtres ignorants. Aujourd’hui encore, au XXIe siècle, des humains peuvent aller faire la guerre au nom de dieu.
En plus de s’appuyer sur la science, la spiritualité doit aussi être humaniste et faire la promotion des Droits de l’homme.Les enseignements des Elohim nous amènent une spiritualité qui nous libère du passé (de l’histoire, de l’évolution, des traditions), et des religions mystiques, en nous faisant comprendre notre histoire sans mystère (les messages).
Ils nous permettent de développer notre cerveau de façon rationnelle et sur la base de la science (recherches scientifiques) et non du surnaturel. Ils nous permettent d’échapper par là-même à toutes les maladies mentales que cela peut développer (culpabilité, perte d’estime de soi, peur, isolement…).
Une spiritualité athée libératrice peut ainsi être un moteur pour guider l’humanité vers l’union des peuples et vers une harmonie planétaire. N’est-ce pas ce dont elle a le plus besoin en ces temps modernes ?
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- 77aH* : Le 6 août, date anniversaire de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima marque l’entrée de l’Humanité dans une période charnière. C’est aussi le début du calendrier raélien : depuis le 6 août 2022, nous sommes en 77aH, 77 après Hiroshima. (Lire plus à ce sujet)
«Seul le message raélien est 100% matérialiste et en même temps le plus spirituellement élevé possible, parce que c’est une véritable spiritualité qui ne se base pas sur des mythes et des croyances stupides, mais qui est ancrée dans des faits scientifiques.» Raël, Contact 373
– Éditorial par Maryline Canin, Guide raélienne – Lire la NewsLetter complète