Notre monde serait de plus en plus pacifique ?
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Marcel TERRUSSE, guide-évêque raélien interpelle sur sa page facebook :
« Le monde est de plus en plus violent ! Vous croyez vraiment ? »
Il poursuit : « En 20 ans, le taux d’homicide a été divisé par deux en France. Le nombre de morts liés à un conflit n’a jamais été aussi bas. Beaucoup de gens sont convaincus que le monde est de plus en plus violent, qu’il sombre dans le chaos et qu’il y a de plus en plus de conflits sur Terre. »
On ne peut que regretter bien sûr, la survenance de nombreux petits conflits localisés, et les centaines de milliers de morts qui les accompagnent. Mais il est faux de prétendre que la situation aurait empiré par rapport à un passé fantasmé. »
« Non, le monde ne sombre pas dans le chaos : l’État Islamique, la Crimée, Gaza, la Birmanie, le Yémen, tout cela est digne de préoccupation, d’inquiétude, voire d’indignation, oui. Mais il n’est pas nécessaire de prophétiser un monde qui se disloque sous les coups de boutoir de la haine, des conflits et autres catastrophes d’ampleur. »
« Ayez confiance, nous allons arranger tout ça, à condition de faire taire les petits caïds qui jouent aux terroristes dans la cour de récréation ».Un monde de moins en moins violent ?
Ces propos sont en résonance avec ceux de Steven Pinker, professeur de psychologie à l’université Harvard, auteur de travaux sur la psychologie du langage, la structure de l’esprit et son évolution.
Il déclare en janvier 2018 lors d’une interview dans la revue «Cerveau et psycho » : « Nous vivons dans un monde de moins en moins violent »… Donc de plus en plus pacifique ?Steven Pinker précise : « Viols, homicides, morts au combat, tous ces indicateurs ne cessent de diminuer depuis environ six siècles. Et cette évolution se poursuit. »
Entretenir un climat de peur ?
L’idée « bombardée » par les médias sur les conflits dans le monde n’est pas anodine. Elle est nourrie par tous ceux ( individus et aussi pouvoirs religieux, politiques etc.. ) qui ont tout intérêt à entretenir un climat de peur, voire de terreur afin de justifier des actions inacceptables et qui sont généralement le fait de jeunes hommes.
Steven Pinker affirme, toujours dans la même interview que : « Le rôle des femmes dans la société est un facteur de pacification. La violence est principalement le fait d’hommes jeunes célibataires ».
La femme naturellement encline à donner la vie et la préserver est amenée à exprimer davantage des qualités telles que l’empathie, la douceur, la compassion mais dont l’homme n’en est pas pour autant dépourvu. Seulement le conditionnement socio-culturel dans lequel nous vivons induit un comportement en adéquation avec ce que veulent ceux qui dirigent encore notre monde via « les petits caïds », en jouant sur un fonctionnement hormonal et non basé sur la conscience.
Faire taire les « fake news » de notre cerveau
Heureusement la conscience se développe et c’est sans aucun doute la raison majeure d’une baisse de la violence au niveau des peuples. Réaliser que le « c’était mieux avant » n’est qu’un des « fake news » de notre cerveau savamment entretenu par les médias devient donc de la responsabilité de chacun en se documentant.
Le discernement des véritables enjeux socio-économico-politiques à des fins purement spéculatives et à l’encontre d’un bien-être planétaire va aider à l’augmentation du niveau global de conscience, cheminement nécessaire pour que notre humanité vive enfin dans la fraternité, l’égalité et la liberté et vers un monde de plus en plus pacifique
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