Un implant cérébral pionnier traite les TOC et l’épilepsie
- Cet implant cérébral traite les TOC et l’épilepsie mars 78aH*/ 2023
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Grâce à cet implant cérébral, les TOC envahissants d’une patiente américaine ont pratiquement disparu.
D’après Dailygeekshow.com , Amber Pearson est la première personne à recevoir un implant cérébral traitant à la fois l’épilepsie et les troubles obsessionnels compulsifs. Elle a depuis vu sa qualité de vie s’améliorer significativement.
Implant « double-action » :
Mesurant 32 millimètres de long, cette puce de neurostimulation réactive avait été à l’origine proposée à l’Américaine de 34 ans pour traiter ses crises d’épilepsie, via des impulsions perturbant les schémas d’activité cérébrale leur étant associés. Sur une suggestion de sa patiente, souffrant également de troubles obsessionnels compulsifs, le neurochirurgien a fait en sorte que le dispositif, décrit dans la revue Neuron, les atténue.Pour ce faire, Ahmed Raslan et son équipe ont analysé les schémas cérébraux apparaissant lorsqu’un plat de fruits de mer, connus pour déclencher ses TOC, était présenté à Pearson. L’appareil a ensuite été programmé afin qu’ils les identifie et les « brouille ».
« Habituellement, ce type d’implant est utilisé pour traiter les TOC ou l’épilepsie », souligne Raslan. « Il s’agit du seul dispositif au monde capable de traiter ces deux pathologies, en utilisant deux programmes distincts. »
Suite à la pose de la puce en mars 2019, Pearson a dû attendre environ huit mois avant de voir ses symptômes commencer à s’atténuer. Aujourd’hui, elle affirme que le petit implant cérébral a changé sa vie.
Une nouvelle vie pour Amanda Pearson
Selon ses médecins, alors qu’elle pouvait à l’origine passer plus de huit heures par jour à se laver les mains, parfois jusqu’à en saigner, ou à s’assurer que ses fenêtres étaient bien fermées, ces comportements compulsifs n’occupent aujourd’hui plus qu’une infime partie de ses journées (une trentaine de minutes environ). -
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- 78aH* : Le 6 août, date anniversaire de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima marque l’entrée de l’Humanité dans une période charnière. C’est aussi le début du calendrier raélien : depuis le 6 août 2023, nous sommes en 78aH, 78 après Hiroshima. (Lire plus à ce sujet)