Serrez le monde dans vos bras

C’est un grand plaisir de vous accueillir ! Comme je l’ai expliqué la semaine dernière, et ce sera le cas chaque semaine, la raison principale d’être ensemble, c’est « être » ensemble. Être ensemble pour dire : « Merci, Élohim ! » Quand on dit : « Merci, Élohim » tout seul, c’est très puissant. Mais ensemble, c’est infiniment plus puissant, et vous le ressentez.
Des scientifiques ont testé le niveau d’hormones dans le cerveau de personnes qui méditent ensemble ; les hormones du bonheur, principalement la sérotonine. Lorsque les gens méditent, le taux est plus élevé. Et on le ressent. Quand vous méditez dans votre chambre, dans votre appartement, vous vous sentez bien, mais quand vous le faites ensemble, vous ressentez, si vous y prêtez attention, ce que cela fait à l’intérieur de votre corps et de votre cerveau. Nous pouvons le ressentir. Le ressentez-vous ? Soyez attentifs, ressentez-le !.  

Cela vaut bien une heure de voiture, tellement c’est puissant. Si on mesure, un jour, le taux d’hormones du bonheur quand vous pensez aux Élohim, on verra que c’est beaucoup plus élevé. Et si nous le faisons ensemble, c’est encore plus élevé !

Cette semaine, j’ai modifié une chanson très connue. Je vais la chanter pour vous, puisque vous avez la chance d’avoir un prophète qui chante, le seul. Bouddha ne chantait pas, Moïse ne chantait pas, Jésus ne chantait pas. Moi, je chante ! Vous connaissez cette chanson, et vous pouvez aussi la chanter quand vous êtes seul.

« Tu sais que c’est vrai. Tout ce que je fais, je le fais pour moi. » La chanson dit normalement : « Je le fais pour toi. » « Tout ce que tu fais, tu le fais pour toi. » Vous pouvez simuler la générosité, penser aux autres, mais l’effet le plus puissant est toujours sur vous-même. Vous ne pouvez pas aimer l’humanité si vous ne vous aimez pas vous-même. « Tu sais que c’est vrai. Tout ce que je fais, je le fais pour moi ! » Et moi aussi, je le fais pour moi ! Parce que quand on le fait pour soi, tout le monde le ressent. Si vous n’êtes pas follement heureux, vous ne pouvez pas rendre les autres heureux. Alors, commencez par vous-même.

Et la méditation, qu’est-ce que c’est ? C’est l’égo. C’est de l’égo, mais un bon égo. Quand je médite, rien n’est plus égoïste que la méditation, mais un égoïsme qui profite à tout le monde. Il y a l’égoïsme positif et l’égoïsme négatif, comme le yin et le yang. Et quelle serait l’action la plus égoïste ? Le suicide ! « Tout ce que je fais, je le fais pour moi. » Mais c’est de l’égoïsme négatif, sauf si vous souffrez profondément. Dans un tel cas, le suicide est acceptable. Mais si vous ne souffrez pas d’une douleur incroyable, vous ne le faites pas. On ne se tue jamais quand on est trop heureux : « Oh, je suis trop heureux, je veux mourir ! » Parfois, on rit tellement qu’on dit qu’on « meurt de rire ».

Vous savez, les médias insensés ont écrit des choses terribles sur le Mouvement Raélien il y a quelques années. Vous souvenez-vous du « suicide collectif » de Jim Jones ? Un groupe religieux qui, disait-on, se serait suicidé ensemble. J’étais au Québec à ce moment-là. Les journalistes sont immédiatement venus me voir pour me demander : « Est-il possible qu’un jour, les raéliens se suicident ensemble ? » C’était une question stupide, mais elle m’a plu parce qu’elle a allumé une espèce de lumière dans ma tête. J’ai pensé organiser une conférence publique à Montréal, disant : « Joignez-vous à nous pour nous suicider ensemble en riant. Mourons ensemble en riant ! Le conférencier sera Maitreya. » Parce que c’est la seule façon d’apprécier le suicide : en riant. Ce pourrait être une mort merveilleuse.

Alors, êtes-vous tous prêts à mourir en riant ? C’est une question stupide puisque vous êtes encore là. Nous n’avons donc pas réussi. Vous devez rire davantage.

C’est très important de ressentir les hormones du bonheur que vous générez en vous lorsque vous méditez. Elles sont tellement puissantes qu’elles affectent tout en vous, non seulement le bonheur, mais aussi votre santé. Par exemple, certains apprennent un jour qu’ils ont un cancer. Si le médecin leur dit : « Il vous reste six mois à vivre », ils meurent généralement deux ou trois mois plus tard, sous l’effet de la peur : « Oh, je vais mourir, je vais mourir ! » D’autres se disent : « Wow, six mois ! Je vais profiter de chaque jour qu’il me reste à vivre. » C’est la peur ou le bonheur. Certains choisissent le bonheur ; ils vendent leur maison, leur voiture, et dix ans plus tard, ils sont toujours en vie. Parce que vous engendrez la mort par des hormones négatives, le stress, l’adrénaline ; vous détruisez votre propre corps. C’est le contraire des hormones du bonheur, et vous le ressentez.

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