Reproduire tous les organes humains en laboratoire ?
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En France, plus de 500 patients en attente d’une greffe d’organe meurent chaque année. Afin de pallier le déficit, la biologie synthétique offre — depuis une dizaine d’années — un avenir prometteur avec le développement des organoïdes. Ces tissus humains organiques cultivés à partir de cellules souches in vivo imitent le fonctionnement des tissus dont ils dérivent.
C’est une porte qui s’ouvre vers la personnalisation de la médecine et des traitements, une alternative à l’utilisation d’animaux, la transplantation sans rejet et sans pénurie… Voilà autant d’avantages à reproduire un jour peut-être, tous les organes humains en laboratoire.
D’après Trustmyscience.com.com, le début de l’histoire remonte à seulement 13 ans. En 2009, le laboratoire de Hans Clevers (de l’Institut de Hubrecht aux Pays-Bas) publie pour la première fois une étude qui montre un organoïde d’intestin.
Le chercheur néerlandais a longtemps soupçonné les cellules souches des intestins d’être les principaux moteurs de leur régénération. Il a d’abord développé une technique génétique pour cultiver des cellules souches intestinales en laboratoire, puis a conçu des intestinoïdes (sorte de mini-intestins) qui pourraient servir à tester les médicaments en toute sécurité sur des tissus intestinaux humains actifs.
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- 76aH* : Le 6 août, date anniversaire de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima marque l’entrée de l’Humanité dans l’âge de la révélation. C’est aussi le début du calendrier raélien : depuis le 6 août 2021, nous sommes en 76aH, 76 après Hiroshima. (Lire plus à ce propos)
Pourrions-nous un jour reproduire tous les organes humains en laboratoire ?
Vers des transplantations sans rejets et sans pénurie…
Janvier 76aH*/ 2022