Réanimer des morts grâce à des cellules souches ?

La société américaine Bioquark basée à Philadelphie a le projet de mener une étude clinique extrêmement controversée d’ici à la fin de l’année 2017 (72aH*). L’objectif de cette recherche est de réactiver les circuits neuronaux de personnes en état de mort cérébrale. C’est une tentative pour « réanimer des morts » en ayant recours à plusieurs techniques telles que l’utilisation de cellules souches, la stimulation nerveuse et l’utilisation de laser. Après le rejet d’un tel projet par les autorités indiennes en 71aH*/2016, le projet pourrait aller jusqu’au bout de l’expérience un an plus tard, cette fois-ci en Amérique du Sud.

Un projet déjà tenté en Inde il y un an

Ce n’est pas un coup d’essai pour la société Bioquark. Une expérience avait en effet été initiée en 2016 dans le cadre du projet ReAnima lancé à Bangalore en Inde sous la direction de Himanshu Bansal, un chirurgien travaillant à l’hôpital Anupam. Le but était alors d’appliquer le protocole expérimental auprès de 20 personnes en état de mort cérébrale.

La procédure mise au point pour le projet ReAnima était la suivante. Effectuer une injection composée de cellules souches mésenchymateuses et de peptides. Ces peptides servant à régénérer les cellules atrophiées ou abîmées du cerveau des patients devaient être élaborés et mis à disposition par le laboratoire de Bioquark. Accompagnant ces injections, une technique de stimulation laser appliquée sur le crâne et les cellules nerveuses était aussi prévues.
Ce projet n’a pu être mené à son terme. Les autorités indiennes ayant interrompu son déroulement en novembre 71aH*/2016, comme le révélait alors un site scientifique relayé par Sputnik.
 

Des expériences dont la mise en place fait polémique !

Il n’y aurait pas de certitudes établies quand au protocole prévu pour la nouvelle expérience prévue dans les prochain mois en Amérique Latine. On peut toutefois supposer que le déroulement sera proche de la précédente qui a eu lieu en Inde. Des questions étiques peuvent alors se poser sur le résultat de tels essais cliniques effectués sur des personnes officiellement décédées ?

Si l’on peut se focaliser sur les aspects polémiques, étiques et légaux de ces recherches, on peut aussi ouvrir les yeux sur les opportunités offertes par de telles études. Bien encadrées et contrôlées, elles constituent un moyen d’en savoir plus sur la fonctionnement du cerveau et sur ce qui fait qu’une personne est en vie ou bien est décédée. En cas de succès, les patients concernés, en état de mort cérébrale, pourraient aussi revenir à une vie normale et profiter de leurs proches à nouveau comme après une période de coma.
 

Un vieux mythe sur le point de devenir réalité ?

Dans le premier livre raélien qui donne une autre explication des passages de la Bible, il est fait mention de la « résurrection » de Jésus ( « Le Message donné par les extra-terrestres », P:71)

Même si les conditions sont bien sûr différentes, l’expérience mise en oeuvre par Bioquark et les résultats à venir sont peut-être à même de fournir une base scientifique pour une première étape vers la réalisation des révélations faites dans ces écrits…

L’avenir nous le dira car, selon le dicton populaire, « On n’arrête pas le progrès ! » (ici, celui de la science)…