Plaidoyer pour la paresse
-
Telle est la devise proposée par un prix Nobel d’économie dans son essai « Le droit à la paresse au XXIe siècle ». Dans cette oeuvre, l’auteur est candidat à l’élection présidentielle et sera même élu le 24 avril 2022 avec son slogan : « Liberté, Égalité, Fraternité, Paresse. » Voir Hadrien Klent, « Paresse pour tous », son livre de « politique fiction » écrit en 2020 et publié en 2021. Mais, nous l’avons bien vu, ce candidat n’a pas existé, et les résultats de l’élection présidentielle sont maintenant connus et… le nouveau monde est plus que jamais à créer.
L’éloge de la paresse ne date pas de 2021, on la retrouve dans un ouvrage plus ancien auquel Hadrien Klent fait écho : le manifeste publié en 1880 par Paul Lafargue.
Dans La Géniocratie (1977) Raël cite cet extrait de Paul Lafargue :
« Depuis un siècle le travail forcé brise leurs os, meurtrit leur chair, tenaille leurs nerfs ; depuis un siècle, la faim tord leurs entrailles et hallucine leurs cerveaux ! O paresse, prends pitié de notre longue misère ! O paresse, mères des arts et des nobles vertus, sois le baume des angoisses humaines ! »
PAUL LAFARGUE
Georges Moustaki a aussi rendu un hommage en musique à Paul Lafargue avec un texte dont voici un extrait :
« Il [Paul Lafargue] rêvait d’une vie que l’on prend par la taille
Sans avoir à la gagner comme une bataille
Nous disait que la Terre était pleine de fruits
Et de pain et d’amour et que c’était gratuitIl parlait de ne plus jamais plier l’échine
Ni de se prosterner devant une machine
Il souhaitait pour les générations futures
De ne souffrir jamais d’aucune courbature »La paresse, moteur de changements ?
Le thème de la paresse reste à contre-courant des idéologies faisant du travail le graal suprême et une nécessité pour gagner sa vie… au risque de la perdre et d’ôter toute quête de liberté, de rêve.
Le travail forcé tel que le système capitaliste l’impose ne serait-il pas une forme de prostitution ?
La sacralisation du travail forcé fait obstacle à une vision positive de l’oisiveté alors que l’entrée dans une civilisation des loisirs accompagnera inéluctablement les progrès techniques, dès lors que la science est mise au service du bien être de tous.Pour saisir des bienfaits de la paresse, imaginons-nous dans une situation où nous sommes peu enclins à faire un travail que l’on nous demande, cherchant alors un autre moyen d’effectuer cette tâche répétitive que nous devons accomplir. Certains réfléchiront au moyen d’optimiser l’effort et le temps que l’on y passe en cherchant à être plus efficaces. Leur paresse pourra ainsi les conduire à l’innovation et de nombreuses inventions ont ainsi vues le jour. Citons par exemple Roland Moreno qui évoquait la paresse pour expliquer l’invention de la carte à puces en 1974. Il s’expliquait ainsi à France Soir en 2006 : « J’ai trouvé la solution dans mon sommeil en rêvant. En vérité, je suis un gros paresseux et j’ai une très faible productivité. (…) J’ai indiscutablement un côté professeur Nimbus », déclarait-il alors.
Et pourtant… Et si c’était vrai ?
Et si c’était vrai? Si nous agissions pour que ces vieux préceptes « Travail – Famille – Patrie » cèdent la place à de nouveaux comme : « Liberté – Épanouissement – Fraternité universelle ».
Voici un extrait de l’ouvrage « Les Extraterrestres m’ont emmené sur leur planète » qui traite de ce sujet :
“Le travail n’a rien de sacré quand il n’est motivé par rien d’autre que la nécessité de gagner de quoi vivre péniblement, il est même terriblement avilissant de se vendre, de vendre ainsi sa vie pour pouvoir manger alors que de simples machines peuvent le faire. La famille n’a toujours été qu’un moyen, pour les esclavagistes anciens et modernes, d’obliger les gens à travailler plus dur pour un chimérique idéal familial. Enfin la patrie n’est encore qu’un moyen supplémentaire pour créer une compétition entre des hommes et les amener avec plus d’ardeur tous les jours vers le sacro saint travail. Ces trois termes, travail- famille-patrie, ont d’ailleurs toujours été soutenus par les religions primitives. » Extrait du livre « Les Extraterrestres m’ont emmené sur leur planète » de Raël
Chapitre la 2e rencontre – Le paradis terrestreCes systèmes ont montré et montrent chaque jour encore plus leurs failles. Un nouveau monde est à notre portée. Mais, comment passer le cap ?
Ce changement va de pair avec une transformation intérieure. Un cheminement qui permet en quelque sorte de se dés-éduquer de ces valeurs.Et pour ce faire, nul besoin de devenir un sans-domicile fixe, ou de se retirer du monde pour cultiver la paresse ou, sauf choix personnel, de mener une vie ascétique. Il s’agit d’engagements personnels présentés notamment dans ces vidéos comme autant de fruits pas si défendus que cela, à mi-chemin entre vice et vertu…
Soulignons-le : l’abondance est là.
Dans les systèmes actuels, l’abondance ne profite qu’à une infime partie de la population. La solution réside dans une répartition juste et équitable des richesses produites. Lire ICI.
“Secouez tous ces vieux principes poussiéreux et profitez de la vie sur cette terre que la science peut transformer en paradis.» Extrait de « Les Extraterrestres m’ont emmené sur leur planète – Chapitre La 2e rencontre – Le paradis terrestre » Maitreya Raël
-
Lire aussi :
-
– Cultivez la paresse (vidéo)
– Le réveil vers une révolution (vidéo) - 76aH* : Le 6 août, date anniversaire de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima marque l’entrée de l’Humanité dans une période charnière. C’est aussi le début du calendrier raélien : depuis le 6 août 2021, nous sommes en 76aH, 76 après Hiroshima. (Lire plus à ce sujet)
Plaidoyer pour la paresse
« Liberté, égalité, fraternité, paresse »
Mai 76aH*/ 2022