Permettre au patient tétraplégique de marcher
- Un pont numérique révolutionnaire entre le cerveau et la colonne vertébrale permet au patient tétraplégique de marcher naturellement après une lésion de la moelle épinière juin 77aH*/ 2023
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Dans un article récent publié dans Nature, des chercheurs ont développé un pont numérique sans fil révolutionnaire qui a aidé un patient tétraplégique chronique à marcher naturellement sur des terrains complexes et plus important encore, ses améliorations neurologiques ont persisté même après avoir éteint le pont.
Selon l’article de Ma-clinique.fr, durant leur présente étude, les chercheurs ont réalisé toutes les expériences dans le cadre du Stimulation Movement Overground (STIMO)-BSI, une étude de faisabilité clinique en cours visant à l’évaluation fonctionnelle des dispositifs corticaux avant l’implantation.
L’équipe a testé et validé ce pont numérique chez un homme de 38 ans qui a subi une lésion incomplète de la moelle épinière cervicale dix ans auparavant.
Dans l’essai clinique STIMO, un programme de neuroréhabilitation de cinq mois l’a aidé à retrouver la capacité d’avancer à l’aide d’un déambulateur via une stimulation électrique épidurale ciblée de la moelle épinière.
Malgré l’utilisation de la stimulation à domicile pendant près de trois ans, sa récupération neurologique a atteint un plateau, il s’est donc inscrit au STIMO-BSI.
Ce BSI comprenait des systèmes d’enregistrement et de stimulation entièrement implantés qui établissaient un lien direct entre l’activité corticale et la modulation analogique des programmes de stimulation électrique péridurale qui règlent l’activation des muscles des membres inférieurs pour aider à retrouver la position debout et la marche après une paralysie due à une lésion de la moelle épinière.
En outre, ils ont planifié des procédures préopératoires pour positionner de manière optimale les implants BSI sur la moelle épinière et le cerveau.
À cette fin, les chercheurs ont d’abord utilisé la tomographie informatisée (CT) et la magnétoencéphalographie (MEG) pour acquérir des données d’imagerie fonctionnelle et anatomique qui les ont aidés à identifier les régions du cortex cérébral qui ont répondu vigoureusement à l’intention de bouger les deux membres inférieurs.
Ensuite, ils ont téléchargé l’emplacement des deux implants sur un système de neuronavigation. Ils ont renvoyé le participant 24 h après chaque intervention neurochirurgicale. Un algorithme multilinéaire pondéré Aksenova/Markov-switching a calibré un BSI lors de la première séance après l’intervention neurochirurgicale.
Son modèle de déclenchement a calculé la probabilité de l’intention de déplacer une articulation et un autre modèle multilinéaire a prédit l’échelle et la directionnalité du mouvement prévu.
Il a permis au participant de multiplier par cinq l’activité des muscles fléchisseurs de la hanche dans les cinq minutes suivant l’étalonnage pour générer un couple avec une précision de 97 % par rapport aux tentatives sans le BSI.
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