Nouvelles sur la liberté d’expression ?
- Liberté d’expression ?
Censure des artistes… Quelques nouvelles…
Novembre 78aH*/ 2023
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Une actualité dont nous nous réjouissons : la relaxe d’un graffeur. Il est possible qu’il y ait un appel.
Comme évoqué dans un précédent article , l’artiste Lekto, graffeur d’Avignon a fait l’objet de censure et de poursuites judiciaires pour une fresque représentant E. Macron et J. Attali.
Cette dernière représentait le président de la République en marionnette, dont les ficelles étaient tirées par l’économiste Jacques Attali. Ce dernier a porté plainte.En cause, comme nous l’avons mentionné : la dimension considérée comme antisémite de l’œuvre, qui représentait Jacques Attali, économiste de confession juive, tirant les ficelles d’une marionnette de Pinocchio à l’effigie d’Emmanuel Macron.
Jeudi 23 novembre, le graffeur a été relaxé par le tribunal correctionnel.L’artiste de rue était jugé pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » et pour « provocation à la discrimination en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion ».
Un arbre qui masque la forêt… Dans le même temps, des autorités reprochent à Guillaume Meurice, les propos qu’il a tenu dans une chronique « De quoi ont peur les enfants », dans laquelle il évoque Benyamin Netanyahou.
(Lien YouTube). -
Lire aussi :
- 78aH* : Le 6 août, date anniversaire de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima marque l’entrée de l’Humanité dans une période charnière. C’est aussi le début du calendrier raélien : depuis le 6 août 2023, nous sommes en 78aH, 78 après Hiroshima. (Lire plus à ce sujet)
- Arcom** : : Autorité de Régulation de la COMmunication audiovisuelle et numérique
- Radio France*** : Nota : considérée comme radio publique, avec pour actionnaire l’Etat
Convoqué par la police, dans le cadre d’une enquête pour provocation à la haine et injure publique aggravée, après un dépôt de plainte de l’Organisation juive européenne, il a posté ce Tweet
La situation sur l’état des libertés en France est telle qu’un humoriste se voit ainsi contraint d’aller expliquer une blague à la police. Pour compléter le tableau, l’humoriste a reçu une décision disciplinaire de son employeur ; l’Arcom** a quant à elle adressé une mise en garde au média pour avoir « porté atteinte au bon exercice par Radio France*** de ses missions et à la relation de confiance qu’elle se doit d’entretenir avec l’ensemble de ses auditeurs… ». Et ce tout en réaffirmant « l’importance de protéger la liberté d’expression des humoristes ». De quoi rire. Préconiser la liberté d’expression, tout en imposant une censure !
“Si la liberté d’expression a des limites, alors, il n’y a pas de liberté d’expression. »
– Maitreya Raël –