Une IA code comme un développeur humain

AlphaCode de Google DeepMind est une IA (Intelligence Artificielle) qui est capable « d’écrire des programmes informatiques à un niveau compétitif ».
Selon 01net, après une période d’apprentissage et d’entraînements algorithmiques, les capacités d’AlphaCode ont été mesurées en leur fournissant une dizaine de problèmes en compétition avec des développeurs humains. Et au final, pour sa première participation, le classement obtenus par AlphaCode se situe dans la moyenne des meilleurs réponses soumises.

Deepmind est une société de Google spécialisée dans l’intelligence artificielle dont AlphaGo fut un projet antérieur. Datant de 2016, AlphaGo fît en sorte que le champion du monde du jeu de Go, un des jeux considérés comme les plus complexes au monde, perdit face à la machine. Dans un autre domaine, fin 2016, un projet Google du nom de LipNet, capable de lire sur les lèvres a été dévoilé. On se souvient aussi en 2017 d’AlphaZero, une Intelligence Artificielle qui maîtrisait les échecs en 4h d’apprentissage, ainsi que de Google Duplex, un assistant personnel parfait en 2018.

Avec Deepmind, c’est toutefois une nouvelle porte qui s’ouvre. Celle qui mènerait à terme à une technologie qui remplacerait les développeurs informatique humains. Ces derniers ne seraient plus nécessaire à la mise au point d’un logiciel qui pourrait même être pilotée, on l’imagine, depuis chez soi avec l’assistance d’outils basés sur l’I.A. dont les capacités seraient décuplées par l’expérience qui serait acquise au fur et à mesure.
 

La vie, un système logiciel basé sur l’ADN…

En 2013, Craig Venter avait déclaré que « la vie est un système logiciel basé sur l’ADN », et que L’ADN est un « logiciel » qui contient des « informations numériques » ou un « code numérique ».

D’autre part, Bill Gates, co-fondateur de Microsoft a lui aussi tenu des propos similaires :

« ADN est comme un programme d’ordinateur, mais bien plus avancé que n’importe quel logiciel jamais créé ».

 
On ne peut pas faire plus clair. Donc, si on fournit le bon algorithme à des machines capables de produire des logiciels d’elles-même dans le monde de l’informatique, ces capacités pourront en toute logique se décliner dans le domaine de la génétique où les découvertes pourraient devenir exponentielles par la puissance des outils mis à disposition, dépassant les capacités humaines d’une équipe de développeurs.

Imaginons qu’un laboratoire ait un projet dans le domaine génétique. Au lieu de faire appel à des équipes d’informaticiens pour l’étape de la conception, ils pourraient confier cela à un logiciel d’I.A. qui, affranchi des contraintes liées au travail humain serait capable de mettre au point une solution plus rapidement et d’un manière qui facilite la maintenance et l’amélioration ultérieure du produit fourni.

On pourrait même envisager que plusieurs concepts ou idées de développement dans le domaine de la génétique pourraient émerger qui jusque là ne pouvaient être mis en place pour des questions de budget. Et ces idées pourraient être intégrées au fur et à mesure par des outils d’I.A. du type d’AlphaCode, accélérant encore la progression dans le domaine de la génétique.

La recherche dans le domaine de la création de la vie en serait ainsi grandement facilitée. On peut même considérer qu’une telle révolution est déjà en route avec la mise au point de Xenobots, des robots vivants capables de travailler et de s’auto-répliquer.
 

Le processus d’Élohimisation en cours…

Mais replaçons le sujet de cet article dans une perspective plus large de progrès dans le domaine de la génétique et de l’informatique. A l’occasion de la publication par Craig Venter et son équipe de la description de la cellule construite présentée comme «la première espèce auto-duplicative que nous avons eue sur la planète et dont le parent est un ordinateur », Raël avait prononcé ces mots rapportés en 2010 dans un communiqué de presse :

« Aujourd’hui est une date historique. Avec la réalisation de (Craig) Venter, nous assistons à la première étape de l’Élohimisation** de l’humanité, qui mènera à la création du premier être humain synthétique. »   Maitreya Raël, Mai 2010

Et douze ans plus tard, d’autres avancées scientifiques nous amènent de nouveaux éléments pour faire avancer un peu plus le processus d’Élohimisation…
 

L’équilibre entre sagesse et technologie…

Avec le développement de l’intelligence artificielle, la science s’accélère et cette citation de Rabelais, tirée de « Pantagruel » en 1532 est toujours d’actualité : “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme”.

Ainsi il en va de l’équilibre global de nos sociétés d’apporter de la sérénité entre les humains. Et la méditation est un bon moyen d’y parvenir, en contribuant au nécessaire équilibre entre sagesse et technologie.
Alors, Vive la science! et Bonnes méditations!…

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