Croire que nous sommes UN … et après ?
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La croyance que tout dans l’univers fait partie du même ensemble fondamental existe dans de nombreuses cultures et traditions philosophiques, religieuses, spirituelles et scientifiques.
Le prix Nobel Erwin Schrodinger a déjà observé que la physique quantique est compatible avec l’idée qu’il existe effectivement une unité fondamentale de l’univers.
En fait, même si le monde semble divisé en de multiples entités, de nombreuses personnes croient sincèrement que tout ce que nous considérons comme des éléments individuels autour de nous font partie d’une entité fondamentale unique.
Une étude sur les implications de cette croyance
Bien que cette croyance en une unité fondamentale existe, il n’y avait jusqu’à ce jour pas de mesure psychologique validée qui la prenne en compte. Dans une série d’études récentes, Kate Diebels et Mark Leary ont entrepris de s’y intéresser…
Selon ces études, les gens qui croient que tout est fondamentalement un diffèrent de manière importante de ceux qui ne le font pas. Ainsi, ceux qui croient en l’unité ont une identité plus inclusive liée à leur sensation de connexion avec d’autres personnes, des animaux, la nature… tous supposés faire partie de la même « entité unique ». Cela a donc des implications assez larges.
Ceux qui ont déclaré croire davantage à l’unité étaient également plus susceptibles de considérer d’autres personnes comme des membres de leur propre groupe et ainsi de s’identifier à toute l’humanité. Cette constatation est pertinente pour notre paysage politique fracturé actuel.
Il pourrait être bénéfique pour les citoyens intéressés ou impliqués dans la vie politique de reconnaître et de garder à l’esprit la conviction de cette unité alors même qu’ils revendiquent leurs valeurs et leurs convictions politiques. On aboutirait de fait à un progrès qui ferait le plus grand bien à tous les humains sur cette planète et pas seulement au niveau politique…
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Quelles implications lorsque l’on croit que nous sommes un ?