Pas le cerveau pensant en leader

Nous sommes ensemble à cause de l’amour. C’est une question d’amour, l’amour de soi, parce que quand on s’aime soi-même, on aime les Élohim. On ne peut pas prétendre aimer les Élohim si on ne s’aime pas soi-même. Nous sommes leur création. Donc, s’aimer soi-même n’est pas égoïste, ce n’est pas de l’égo. S’aimer soi-même, c’est aimer les Élohim.

Embrassez-vous. N’oubliez pas de vous embrasser, aussi souvent que vous le pouvez. Chaque fois qu’il y a un problème dans votre vie, ou chaque fois qu’il n’y a pas de problème, chaque fois que vous avez du plaisir, embrassez-vous. Vous n’avez pas besoin de quelqu’un d’autre. S’aimer soi-même, c’est le plus beau signe de respect et d’amour pour les Élohim, car c’est grâce à eux que vous êtes ici. N’y pensez pas, ressentez-le !

Lorsque vous dites : « Je suis », qu’est-ce que cela signifie ? Que suis-je ? Un enfant des Élohim. En tant que raéliens, nous profitons de la vie en toute conscience et nous nous amusons le plus possible. Les gens peuvent vous demander : « Qu’est-ce que c’est que d’être raélien ? » C’est d’être heureux ! S’amuser !  

Pourquoi les Élohim ont-ils créé la vie sur Terre ? Ils l’ont fait pour que nous soyons heureux. C’est pourquoi, quand vous vous amusez, ne vous sentez pas coupable. Remerciez les Élohim pour toute forme de plaisir, pour tout. Quand vous vous masturbez, quand vous avez un gros orgasme : « Merci, Élohim ! » Et le plaisir durera plus longtemps, vous pourrez peut-être même avoir plusieurs orgasmes. Si vous le ressentez vraiment, le fait de vous embrasser peut créer un orgasme. L’orgasme n’est pas limité au sexe ; il peut se produire en touchant simplement la main de quelqu’un.

Ressentez-le lorsque vous vous embrassez. Embrassez-vous maintenant. C’est de l’auto-sensualité. Joignez vos mains comme le font beaucoup de personnes religieuses pour prier. Les gens pensent que c’est très spirituel. Non, c’est sensuel ! Vous rapprochez vos mains, vous les sentez se rapprocher lentement, et : contact. C’est un orgasme, en quelque sorte, si vous êtes conscient. Tout mouvement, toute étreinte, c’est de la sensualité pour vous-même. Où sont vos mains ? Que touchent-elles ? Quelle partie ? C’est de l’auto-sensualité. C’est une façon de dire : « Merci, Élohim ! Merci, Élohim, pour ce corps ! »

J’ai lu récemment une déclaration d’un grand philosophe, qui croyait en Dieu, et qui disait : « L’esprit surveille le corps. » C’est magnifique ! Et il demandait : « Qui surveille l’esprit ? » L’esprit surveille le corps, qui surveille l’esprit ?

Et nous avons la réponse : la supraconscience ! La supraconscience surveille l’esprit, si vous l’utilisez. Si vous ne l’utilisez pas, l’esprit est comme un cheval fou qui court partout, qui saute partout, et personne ne peut le contrôler.
Chaque jour, des milliers de personnes se suicident, surtout au Japon. Sont-elles stupides ? Pas du tout. La plupart sont des personnes très intelligentes. Le pourcentage de suicides chez les personnes intelligentes est beaucoup plus élevé que chez les personnes stupides. Quand on veut se suicider, on réfléchit beaucoup, vraiment beaucoup, et c’est là le problème.

La pensée crée le suicide, car personne ne surveille l’esprit. Vous connaissez le problème. Même si vous n’avez jamais voulu vos suicider, vous avez tous fait l’expérience d’aller au lit et de ne pas pouvoir dormir. Pourquoi cela se produit-il ? C’est la même chose : l’esprit pense et court comme un cheval sauvage.

Première étape : on pense à n’importe quoi, que ce soit à son travail, à son ou sa partenaire, à n’importe quoi.

Deuxième étape : « Je devrais dormir » ; c’est de lapensée ! « Pourquoi ne puis-je pas dormir ?

Troisième étape : encore de la réflexion. « Je dois dormir. Pourquoi ne puis-je pas dormir ? » L’esprit se demande : « Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à dormir ? » Je n’arrive pas à dormir parce que je pense ! Et puis le soleil se lève et vous avez passé la nuit à réfléchir.

D’abord en pensant à quelque chose, puis en pensant à la raison pour laquelle vous ne pouvez pas dormir, et enfin en trouvant une explication à ce pour quoi vous ne pouvez pas dormir. Comme un cheval sauvage ! Il y a toujours une raison, le film que vous avez vu hier, votre partenaire, ce que vous avez mangé, ce que vous avez bu… « C’est parce que, c’est parce que… »

Puis le soleil se lève et vous n’avez pas dormi une minute. Pourquoi ? Vous étiez comme un cheval sauvage ! Vous n’avez pas utilisé votre supraconscience !

Le sommeil est la manifestation la plus élevée de la supraconscience. Je répète : le sommeil est la manifestation la plus élevée de la supraconscience. La supraconscience ne requiert aucune intelligence. C’est le contraire. L’intelligence est l’ennemie de la supraconscience. Plus on est stupide, plus il est facile de dormir. On a des insomnies quand on est trop intelligent. Soyez le plus stupide possible.

Lorsque vous allez au lit, si vous voulez dormir, sentez-vous comme un légume : « Maintenant, le légume va dormir. » Toute pensée que vous laissez venir, quand vous allez au lit, toute pensée peut conduire à une nuit sans sommeil. N’importe quelle pensée ! Même si vous ne pensez qu’à votre voiture, au restaurant de demain, si vous vous dites : « Oh, je n’ai pas appelé cet ami », si vous pensez à votre chat.

Quel est donc le secret de la méditation ? Ne pas penser ! Les nouveaux raéliens viennent souvent me voir pendant l’Université du Bonheur : « Je t’écoute, j’écoute la méditation enregistrée, mais je n’arrive pas à méditer. » Comment pouvez-vous le savoir ? Comment savez-vous que vous ne pouvez pas méditer ? Si vous méditez, vous ne pouvez pas savoir si vous ne pouvez pas méditer. Le fait de ressentir : « Je ne peux pas méditer », c’est de la pensée.

C’est la même chose que de penser : « Je ne peux pas dormir. » Automatiquement, vous vous demandez : « Pourquoi ? » Et :« C’est parce que… » Les deux grands démons du sommeil : « Pourquoi ? » et « C’est parce que… » Avec « Pourquoi ? », vous ouvrez la porte à une infinité d’autres portes. Et avec « C’est parce que… », vous blâmez les choses, ou vous blâmez les gens, et le cerveau pensant décide que vous êtes coupable de ne pas dormir.

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