Raël : Mieux vaut mourir libre que vivre sans liberté
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GENEVE, 21 avril – Dans un communiqué publié le 30 mars, Raël, leader spirituel du Mouvement Raélien, déclare : « Les gouvernements qui nous forcent à rester chez nous sous peine de poursuites violent le droit fondamental de liberté de circulation des personnes et des idées, garanti par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Quelles que soient les justifications – épidémies, guerres, terrorisme, etc. – absolument rien ne peut justifier cette violation de notre liberté. »
Lors de son intervention en ligne, Raël a rappelé à ses auditeurs qu’il est important de respecter les lois tant que celles-ci respectent les droits humains. « Les lois qui ne respectent pas les Droits de l’Homme ne doivent pas être respectées et doivent être considérées comme nulles » a-t-il souligné.
« N’oublions pas qu’il existait autrefois des lois autorisant l’esclavage, la ségrégation raciale ou qui rendaient obligatoire la dénonciation des Juifs ou des homosexuels à la police. Évidemment, ces lois n’auraient pas dû être respectées ! »
Raël exprime aussi son soutien aux dirigeants de la Suède, de la Biélorussie et de la Corée du Sud pour avoir décidé de respecter la liberté de circulation de leurs citoyens.
« La libre circulation des personnes et des idées garantit également la liberté de mettre sa propre vie en danger » précise Raël. « Que ce soit pour sortir pendant une épidémie, faire de l’alpinisme, naviguer en mer en pleine tempête ou pratiquer des sports dangereux, personne n’a le droit de vous empêcher de risquer votre propre vie. »
Il ajoute : « Pour ceux qui acceptent cette ‘perte de liberté’ qualifiée de confinement, c’est leur choix. Mais ils ne devraient pas blâmer ceux qui sortent. En restant à la maison, vous êtes protégé contre ceux qui sortent de toute façon. Laissez ceux qui acceptent le risque d’être contaminés vivre ce risque ! C’est leur liberté tandis que vous pouvez rester en sécurité confiné à votre domicile. »
Lisiane Fricotté, Guide raélienne et juriste des Droits de l’Homme et des Libertés publiques souligne que les effets collatéraux du confinement aggravent la situation. « De nombreuses franges de la population sont laissées pour compte – les personnes âgées seules, les sans-abris, certaines professions – certains types de violences comme les violences conjugales ou familiales s’amplifient et des personnes meurent pour d’autres pathologies non prises en charge à temps car elles ont peur de se rendre chez un médecin ou aux urgences pour se faire soigner. Où est ‘’l’union dans la diversité’’ de la devise européenne dans tout cela ? » interroge la juriste. « Une telle situation doit être appréhendée sous tous les angles : médical, social, humain. Il n’est pas envisageable d’en favoriser un et de supprimer les autres. »
Raël exprime également sa profonde préoccupation suite aux témoignages de Raéliens vivants dans différents pays qui assistent à des scènes de maltraitance de citoyens par la police s’ils sortent.
« Dans certains pays européens tels que la France, l’Italie et l’Espagne, la répression est forte et la délation est très préoccupante. Sous couvert d’urgence sanitaire, certaines mesures sont excessives et bafouent les droits humains non seulement concernant la liberté de circulation, mais aussi la liberté de réunion, le droit au respect de la vie privée et la liberté d’expression » constate Lisiane Fricotté.
« Dans la ville de Tuchin, en Colombie, ceux qui sortent sont punis en étant attachés par les pieds dans une structure en bois sorte de pilori sur l’une des places publiques de la ville », témoigne David Uzal, leader du Mouvement Raélien d’Amérique du Sud. « Nous sommes malheureusement de retour à des pratiques médiévales, et le nombre de personnes qui meurent de faim augmente. »
« Les personnes qui errent dans les rues en Afrique du Sud sont battues et humiliées » explique, quant à lui, Tai Ehouan, leader du Mouvement Raélien d’Afrique.
Depuis longtemps, Raël nous met en garde sur la nécessité de réduire la surpopulation pour que l’humanité survive.
« Si les humains ne stoppent pas le phénomène de surpopulation, l’ordre naturel s’en occupera » prévient Raël. « Il faut s’attendre à l’apparition de maladies virales, infiniment plus meurtrières que la COVID-19, qui décimeront (diviseront par 10) l’Humanité. Nul ne peut se réjouir de la mort et des souffrances de ceux qui disparaitront à cause de ces virus. Mais il appartiendra alors à la nouvelle Humanité réduite de faire en sorte de ne pas recréer de surpopulation par un contrôle strict des naissances. Sinon, l’ordre naturel s’en chargera à nouveau. » conclut Raël.
Publié le Mercredi 22 avril 2020
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