Migrants et exilés : regard d’artistes…
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Les politiques d’accueil et d’aide aux exilés révèlent à quel point la haine de l’étranger est souvent en embuscade. Ce sujet est utilisé de manière récurrente par des élites dirigeantes, à des fins électoralistes. Autant de prétextes pour diviser, mettre en avant leurs idéologies patriotes au détriment de la fraternité. Lire ICI.
Dans un ouvrage récent, son auteur évoque l’accueil à « géométrie variable » des « proscrits, évacués, apatrides, réfugiés, expulsés, déplacés, (a)patriés ». Lire ICI à ce sujet. Les situations que nous vivons actuellement y sont mises en perspective avec un siècle d’Histoire. Il en ressort que « le choix des mots, en politique ou dans les médias, est un enjeu majeur dans la façon dont une population va accueillir ou non les exilés ».
A propos de la situation actuelle en Ukraine, aucun média n’a parlé de « migrants ukrainiens ». La France montre ainsi de profondes contradictions face à la figure de l’étranger et des valeurs de fraternité, qu’elle est supposée défendre de part sa devise : « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Mais comment passer des discours de façade sur la tolérance à un amour réel des différences? Cela passe par l’éducation et donc la remise en question des schémas imposés en est la clé. La compétition, la comparaison sont à cet égard des poisons à expurger.
Pour ressentir cette étape nécessaire, utilisons quelques images : imaginez-vous une rose se comparant à une fleur de pissenlit? Imaginez-vous le jasmin exhalant son parfum, se comparer avec celui du muguet?
“Jardin de fleurs,
jardin de fruits
côte à côte ». – Cité dans Mon année haiku, Pascale Senk –La vie, l’amour dans toutes ses diversités
Une invitation à considérer la vie dans toutes ses diversités (comme il est décrit dans « Le livre qui dit la Vérité », à ressentir la multiplicité des formes de vie créées.
“Vous pouviez vous rendre compte par vous même qu’une évolution accidentelle a bien peu de chances de se produire pour arriver à une si grande variété de formes de vie, aux couleurs des oiseaux, à leurs démonstrations amoureuses, à la forme des cornes de certaines antilopes. Quel besoin naturel pouvait donc amener les antilopes ou certains bouquetins à avoir des cornes en spirale ? Ou les oiseaux à avoir des plumes bleues, ou rouges, et les poissons exotiques ? » Extrait du livre « Le Livre qui dit la Vérité » de Raël
Si nous appliquons ce principe aux relations humaines, il s’opère une transformation profonde. Plus que la tolérance, l’amour des différences s’affirme comme l’une des valeurs universelles fondamentales de l’être humain. Voir ce lien.
Visions d’artistes…
Pour prendre de la hauteur, nous avons choisi de partager la vision d’artistes, qui se sont exprimés sur les migrants, le métissage.
Gerard Depardieu s’exprime dans la grande librairie sur le langage et les migrants. Il évoque le langage des migrants, comment ils apprennent à déchiffrer la langue… « Ils ont des choses absolument magnifiques de leur culture qui peuvent très bien se mélanger avec nous »…
Youssoufa s’exprime dans Clique sur le métissage, les nuances. Cet extrait reprend la phrase de Leopold Sedar Senghor : « Toute grande civilisation est métissage » et Youssoufa témoigne : « Avant on me demandait de m’effacer pour m’inclure dans la communauté nationale, internationale…C’est parce que je rencontre des gens différents de moi que cela me rend un peu meilleur ».
Choisir l’amour, en permanence, n’est ce pas le défi de cette humanité?
“Tentes arrachées, Vie volée
Hisser les voiles, Prendre le large
Pour tisser des liens.»
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Lire aussi :
- 76aH* : Le 6 août, date anniversaire de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima marque l’entrée de l’Humanité dans une période charnière. C’est aussi le début du calendrier raélien : depuis le 6 août 2021, nous sommes en 76aH, 76 après Hiroshima. (Lire plus à ce sujet)
Migrants et exilés :
regard d’artistes
Comment nous enrichir de nos différences?
Avril 76aH*/ 2022