Quelles libertés sur les réseaux sociaux ?
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A l’équation : réseaux sociaux = irrespect et sentiment d’impunité, l’actuel secrétaire d’Etat chargé du Numérique, a souhaité apporté quelques éléments de réflexion, concernant ce qui est communément dénommé le « cyberharcèlement ».Dans une récente déclaration il a imaginé à quoi ressemblerait le réseau social Twitter s’il s’agissait… d’un bus.
Et le secrétaire d’Etat de faire valoir que tout un chacun se ferait chahuter : «Vous rentreriez et vous auriez droit à un : ‘Hey connard, t’as vu ta gueule, vas-y sors d’ici.' ». ( Lire l’article de rt.com à ce sujet. )
Liberté et éducation
Le secrétaire d’Etat évoque la question sous l’angle d’une parole « normalisée », ce qui nous interpelle inévitablement. Y a-t-il lieu, pour définir le champ de la liberté d’expression, de poser comme préalable la question de ce qui est normal ou pas ? Fixer un cadre normalisateur et moralisateur ne saurait être à lui seul satisfaisant. Faisant écho au célèbre slogan, « Il est interdit d’interdire », quels peuvent être les remèdes ?
La question essentielle est celle de l’éducation et, au demeurant, elle ne se limite pas aux réseaux sociaux.
“La politesse élémentaire est la base même de la non-violence… Quand vous vous sentez libre de faire tout ce qui vous plait sans respecter ou être poli envers les autres, il va de soi que vous êtes également libre de les injurier et la porte est aussi ouverte à pouvoir aller même jusqu’à les attaquer physiquement.
La politesse extrême est la seule manière de réduire la violence dans nos sociétés surpeuplées.” – Maitreya Raël –Liberté et responsabilisation
L’autre aspect concerne la responsabilité : le fait de se cacher derrière son ordinateur renforce le sentiment d’impunité, qu’il s’agisse de propos incitant à la haine, de la diffusion d’images, de vidéos de caractère sexuel sans le consentement de la personne etc….
Ce même sentiment d’impunité concerne aussi le caractère viral donné aux informations reprises par des personnes qui cautionnent des propos (par un « like » / « j’aime »), les encouragent, ou qui les propagent en partageant.
L’éducation dès le plus jeune âge à des valeurs comme le respect de soi, le respect des autres, la non violence et la responsabilisation prennent alors tout leur sens pour accompagner et contrecarrer les effets liés au caractère viral des informations diffusées sur les réseaux sociaux.
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