L’exercice physique induirait des changements génétiques bons pour la santé
- L’exercice physique va jusqu’à induire des changements génétiques bénéfiques pour la santé, selon une nouvelle étude Décembre 77aH*/ 2022
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Dans les années 80-90, des scientifiques ont mis en évidence que la biologie d’un organisme ne se résumait pas uniquement à son génome, mais également à la façon dont chaque gène est utilisé au niveau de chaque cellule. Baptisée épigénétique, cette nouvelle branche de la biologie a en partie permis de comprendre pourquoi les jumeaux monozygotes comportent des différences plus ou moins subtiles, malgré leur patrimoine génétique identique. Explorant un peu plus le domaine, une nouvelle étude parue dans la revue Scientific Reports a récemment révélé que l’exercice physique régulier peut influencer le comportement des gènes, qui évolueraient ainsi différemment selon l’hygiène de vie des jumeaux. Une personne active présenterait ainsi beaucoup moins de risques d’être affectée par un syndrome métabolique que « sa version » moins active.
D’après Futura-sciences.com, l’épigénétique se définit par l’étude des changements dans l’activité des gènes, c’est-à-dire comment ces derniers sont utilisés ou non par une cellule, et quelle fonction ils induisent selon le type de cellule. Contrairement aux mutations, les modifications épigénétiques sont réversibles et n’induisent pas une modification de la séquence d’ADN.
Transmissibles par le biais de la division cellulaire, les modifications épigénétiques sont influencées par l’environnement. Les cellules y reçoivent notamment différents stimuli induisant la manière dont elles se différencient ou s’activent, selon l’organe où elles se situent. Ces stimulus peuvent alors être liés aux comportements et aux modes de vie, notamment l’alimentation, le tabagisme, le stress, la pollution, etc. (…)
Se basant sur ces influences environnementales, les scientifiques de la nouvelle étude ont observé comment une bonne hygiène de vie (avec des exercices physiques réguliers) pouvait influencer les différences épigénétiques des jumeaux homozygotes. Leurs observations suggèrent que l’exercice physique peut réduire l’incidence du syndrome métabolique (ensemble de maladies liées à l’accumulation de masse graisseuse au niveau du ventre) en influençant le comportement des gènes au niveau moléculaire. Il faut donc bien comprendre ici qu’il ne s’agit pas de l’effet direct du sport, mais bien de répercussions génétiques indirectes induites par le sport.
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- 77aH* : Le 6 août, date anniversaire de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima marque l’entrée de l’Humanité dans une période charnière. C’est aussi le début du calendrier raélien : depuis le 6 août 2022, nous sommes en 77aH, 77 après Hiroshima. (Lire plus à ce sujet)