En finir avec l’esclavage du travail ?
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Dans le contexte où le mouvement social des gilets jaunes perdure, le projet de loi « Pacte » (« Plan d’Action pour la croissance et la transformation des Entreprises ») revient en débats devant le Sénat à partir du 29 janvier. Dans le même temps, il est prévu que l’Assemblée nationale débatte de propositions de loi sur un revenu minimum dont les contours sont loin de ressembler à un véritable revenu ou allocation de bien être sans contrepartie de travail. Les résistances profondes à un droit véritable pour répondre aux besoins fondamentaux ( logement, nourriture, vêtement , soins) n’est-il pas directement lié à la volonté de maintenir une « armée de travailleurs » pour un système économique qui ne profite qu’à certains?
Dans un précédent article, nous avons souligné combien l’idéologie de la croissance et du travail forcé est obsolète et ne peut répondre aux aspirations de chaque être humain au bonheur.Et c’est, plus que jamais d’actualité. Alors que le mouvement des gilets jaunes a mis en lumière le besoin de fraternité et de lien social, le manque d’empathie et de bienveillance présidant aux décisions et orientations dans notre société continuent d’être dénoncées.
Des « invisibles » se révèlent aux politiques, financiers et économistes et essaient de réinventer d’autres rapports humains, de retrouver le chemin de la fraternité. Lire l’article.
Ce mouvement ne se limite pas à la France. Cet accouchement d’une autre humanité se fait dans la douleur.
Comme le souligne Antoine Berner, « les gens ont senti un vent de changement, plus profond, qui fait écho au fait que à l’échelle planétaire notre système économique est en fin de vie et appelle à quelque chose de très différent. Même sans en comprendre les détails, tous ces gens qui se mettent en marche l’ont ressenti, ce n’est plus possible, quelque chose doit changer, et ça peut être le début d’une nouvelle ère, dans laquelle la technologie permet de vivre sans l’obligation de travailler ».
Replacer l’humain à sa juste place…
L’être humain est fait pour créer et s’épanouir et non pas pour des travaux forcés, le rendant esclave d’une oligarchie.Alors pour faire cesser cette immense « escroquerie », la redistribution des richesses à l’échelle mondiale et l’application effective de valeurs humanitaristes seront la clé de voûte pour l’émergence d’une nouvelle société.
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