A quand la fin de la monarchie ?
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Le lundi 9 juillet à Versailles (tiens donc !), le président de la République s’est exprimé dans un long monologue d’une heure et demie devant le Congrès réunissant donc l’Assemblée nationale et le Sénat. A quand la fin de la monarchie « républicaine » ?
Et c’est bien notre système démocratique qui a permis entre autre, cette attitude d’Emmanuel Macron que l’on peut qualifier de monarchique. Si on prend la définition du dictionnaire pour le mot «monarchie», on y trouve : «Gouvernement d’un Etat régi par un seul chef ».
Une mainmise flagrante de l’exécutif sur le législatif
Or dans la Géniocratie, publiée il y a plus de 40 ans, RAËL soulignait déjà le caractère monarchique des régimes présidentiels mis en place démocratiquement puisque «d’un homme seul dépendent des décisions éminemment graves» ( citons par exemple le droit de grâce, le pouvoir d’enclencher une guerre nucléaire, etc..).Certes, une répartition des pouvoirs en France est prévue. Mais la réalité est toute autre.
En France concernant l’exécutif et le législatif, le premier ayant globalement la charge de faire exécuter la loi et le second de faire les lois, on constate qu’il n’y plus de véritable séparation entre les deux ! D’aucuns, comme le député François Ruffin, dans le Journal FAKIR (Juillet et Août 2018) témoigne de la mainmise flagrante de l’exécutif sur le législatif.
Imaginer la fin de la monarchie : comment en est-on arrivé là ?
L’Elysée au nom de «l’efficacité» réclamant l’accélération de la procédure parlementaire souhaite contrôler l’ordre du jour de l’assemblée nationale dont le président François de Rugy joue le jeu.
C’est au rythme de 140 amendements par heure sans même que le président daigne relever la tête, compter les bras levés qui fait dire à Ruffin : «Tous les jours, cette assemblée, ils la violent, ils la piétinent, ils la rabaissent, ils la vident ! Tous les jours, ils la détruisent ! Tous les jours, ils l’asservissent au monarque !»Cette mascarade n’est pas récente ; elle s’accélère, montrant à quel point le système dit démocratique, tel que nous le connaissons, est une illusion. Ce type d’agissement a fait dire à Montesquieu : «C’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. Il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites.»
Si la société a énormément évolué sur le plan scientifique et technologique, sur le plan de sa propre gestion, nous en sommes exactement au même point trois siècles et demi plus tard. Cela rend la situation extrêmement alarmante de par l’inconscience qui dirige le monde et les moyens de destruction à son service.
L’histoire montre l’évidence de la dangerosité, voire la monstruosité des pouvoirs, quels qu’ils soient. Ils sont à bannir au profit d’un collège de génies libérés de toutes pressions politiques ou/et militaires et dont l’intelligence, la créativité sont au service de l’humanité toute entière.
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Pour un fonctionnement basé sur le bien-être et l’épanouissement du peuple !