Femmes soumises ou femmes puissantes?

Un documentaire et des reportages s’en remettant au narratif sans contradictoire, de la confrérie des journalistes, et/ ou d’anciennes personnes membres, font état de soumission des femmes raéliennes.

Qu’en est il vraiment?

Nous vous invitons à lire et ressentir le récit de Nathalie, raélienne, qui apporte son témoignage mêlant une histoire personnelle, dense, ayant une résonnance philosophique, riche et universelle.
 

Que t’évoque l’expression « femmes puissantes » ?

Une femme puissante, c’est pour moi une femme que rien ne peut arrêter, une femme qui prend ses propres décisions pour construire sa vie à son image, une femme qui s’efforce de ne pas être soumise à qui que ce soit.

A mon niveau, ça a commencé très tôt, au décès de mon père, qui a été un modèle de persévérance et d’autonomie pour moi, et qui m’a enseigné que quand on a un rêve, il ne faut jamais lâcher pour arriver à le concrétiser.

Durant mon enfance et mon adolescence, je me suis forgée une personnalité très forte, qui m’a très vite amené à reconsidérer, entre autres, l’origine de l’humanité. Je me souviens très bien du jour où j’ai dit à ma mère que je ne voulais plus aller au catéchisme, et que la religion catholique n’avait aucun sens pour moi. Aussi, dès cet instant, toutes les actions que j’ai mises en place ont tracé mon chemin futur, jusqu’au jour où j’ai découvert les messages raéliens, qui ont confirmé ce que je croyais depuis longtemps, que l’être humain est le fruit d’une intelligence supérieure.
 

Comment cela a pu se concrétiser pour toi, dans ton parcours, dans tes choix…
Peux-tu l’illustrer ?

Mon parcours n’a pas été un long fleuve tranquille, car s’imposer dès son plus jeune âge face à des adultes qui ont déjà tracé votre vie pour vous, ce n’est pas si évident. J’ai du parfois me cacher pour avoir accès à certaines lectures, pour côtoyer certaines personnes, pour oser des expériences défendues. J’étais quelqu’un d’assez timide, et j’avais beaucoup de difficultés à me confier ou à m’intégrer à un groupe. J’avais d’ailleurs très peu d’amis. Ce n’était pas un inconvénient pour moi, car j’ai pu ainsi me construire un monde intérieur où la créativité a fait éclore celle que je suis aujourd’hui : une femme indépendante et libre de ses choix, qui a réussi professionnellement dans des domaines qui faisaient sens pour elle, comme le graphisme pendant une grande partie de ma vie, ou plus récemment par un engagement dans le zéro déchet.

La créativité a une place très importante dans ma vie, car nous sommes déjà nous-même le résultat d’une création. Quoi de plus beau que d’offrir aux personnes qui nous entourent le meilleurs de nous même, et dans mon cas ça passe par l’expression de tous mes sens, en élaborant de délicieux repas, en écrivant des poèmes ou des haïkus, en partageant des oeuvres graphiques de ma composition (Lire ICI).

Je sais que la beauté est subjective… c’est Oscar Wilde qui a d’ailleurs dit : « la beauté est dans les yeux de celui qui regarde ». Aussi, ce qui est le plus important à mon sens, c’est d’apporter autour de soi autant de choses merveilleuses que l’on est capable, et d’encourager les artistes dans leur cheminement. C’est ma façon à moi de faire rêver les gens.

Quand je fais un feed-back sur ma vie bien remplie, je me rends compte que le fait d’avoir été confrontée à la perte d’un être cher très jeune m’a permis de m’exprimer différemment des autres, de devoir trouver des solutions à des situations stressantes, de contourner les événements pour toujours mieux revenir. Quand je suis devenue raélienne, que j’ai décidé d’apostasier de ma religion et de faire ma transmission de plan cellulaire (lien https://www.raelfrance.fr/bapteme-raelien/), j’étais maman d’une petite fille handicapée que j’ai élevée seule. J’ai dès lors du faire face à l’emprise de ses grands-parents paternels qui ont engagé envers moi des procédures judiciaires qui ont duré plus de dix ans, car ils pensaient que notre groupement avait une influence néfaste sur l’éducation que je lui donnais. J’ai dû à cette époque prendre de graves décisions pour protéger mon enfant, et pour m’éloigner de ces personnes. Avec du recul, je reconnais seulement maintenant que j’ai dû faire preuve de beaucoup de résilience et d’empathie envers l’être humain… et c’est justement ce que l’enseignement de Raël m’a apporté !

Il y a une valeur enseignée dans le Mouvement Raélien qui me parle beaucoup, c’est la non violence. A chaque épreuve de ma vie, je me suis toujours efforcée d’agir avec respect et douceur, car c’est pour moi fondamental si on veut amener la paix sur Terre et pouvoir un jour accueillir Nos Créateurs les Elohim. Je reconnais avoir fait beaucoup d’erreurs de parcours, avoir peut-être fait souffrir beaucoup de personnes sur mon passage, car nous sommes des être humains imparfaits et qu’il est parfois nécessaire de faire des expériences pour grandir. Cette valeur a toujours été un moteur pour aller de l’avant, pour faire des choix en considérant l’humanité dans son ensemble, car chaque petite cellule d’un corps, quel qu’il soit, est importante.

Lire aussi :

– Femmes soumises ou femmes puissantes, 1er article