Une démocratie à bout de souffle
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Un questionnaire paru récemment pose cette question :
Qu’est-ce qui importe le plus dans une démocratie, faire le bon choix ou écouter l’avis de la majorité ? L’article met en exergue une phrase de Montesquieu :
« La monarchie dégénère ordinairement dans le despotisme d’un seul, l’aristocratie dans le despotisme de plusieurs et la démocratie dans le despotisme du peuple. »
A l’époque, Montesquieu n’évoque pas, bien sûr le système communiste qui a lui aussi montré ses limites et ses failles au XXe siècle.Et aujourd’hui qu’en est-il ? Nous vivons sous une monarchie, masquée sous les traits d’un régime présidentiel, qui s’est transformée en despotisme sanitaire et sécuritaire ?
Une démocratie à bout de souffle
Il est vraiment temps d’explorer autre chose
La Géniocratie, le génie au pouvoir ! un livre de Raël écrit en 1977 décrit déjà le système instauré sous le nom de démocratie.« J’ai découvert ce livre à la fin des années 1970; j’avais suivi pendant toute une année des cours de droit constitutionnel, décrivant le système régissant les rapports entre les pouvoirs en France, avec l’évolution marquante vers une élection du président de la république au suffrage universel et bien d’autres traits d’un système autoritaire. Et en lisant ‘la Géniocratie’, tout est résumé en quelques phrases, expliqué de façon lumineuse », témoigne Lisiane Fricotté, guide raélienne.
Ainsi dans le chapitre « Géniocratie, élitisme et aristocratie », la signification du mot Monarchie est reprécisée : « régime dirigé par un chef d’état élu ou héréditaire, en qui réside l’autorité publique ». « On peut donc dire que les régimes présidentiels mis en place démocratiquement que nous connaissons sont en réalité des monarchies, puisque d’un homme seul dépendent des décisions éminemment graves ».
Il suffit d’observer la manière dont les politiques sont conduites : un président de la République qui prend des décisions sanitaires ou éducatives en conseil de défense, des ministres qui répètent des discours infantilisants, un parlement comprenant 577 députés et 348 sénateurs rémunérés, avec des sièges souvent vides et sans réel pouvoir.Et « la Géniocratie » concerne tous les domaines. La vision proposée dans ce livre, écrit il y a plus de 40 ans, éclaire des aspects visant le développement de l’individu, de la société; il aborde déjà les sujets totalement en résonance avec l’actualité : comme le respect de la liberté et des libertés, la normalisation de l’opinion publique etc…
Noble et Humble
Avec « la Géniocratie », il s’agit de mettre au pouvoir les génies, ceux qui possèdent une intelligence supérieure. C’est donc une « forme d’aristocratie » dans le sens où l’« aristocratie » renvoie à l’excellence (du grec aristos).
Mettre en avant une noblesse, certes, mais pas celle liée à l’argent ou au savoir, comme c’est le cas dans une société dite démocratique telle que la France.
En effet, l’élite ne gouvernerait pas, comme actuellement, pour ses propres intérêts et ceux des financiers, mais serait « au service ».
Son attitude serait toute autre, faisant appel à une noblesse de cœur qui rejoint l’intelligence, l’humilité, l’amour.Parmi les commentaires qui apparaissent en réponse au questionnaire, nous avons relevé l’un d’entre eux :
« Une bonne société est celle qui arrive à sélectionner et donner la chance aux personnes les plus intelligentes et les plus dévouées à l’intérêt d’une nation de donner naissance à leur vocation. Faire le bon choix demande d’agir dans les temps et de manière intelligente, et ces deux choses me semble incompatible avec l’idée même de ‘majorité’»
Ce qui induit inévitablement d’autres questionnements :
– sur l’égalité : qu’en serait-il?
L’égalité des chances de se réaliser et de s’épanouir est bien sûr un droit. L’égalité des droits à la naissance, telle qu’elle est inscrite dans la Déclaration Universelle des droits de l’homme, doit être enseignée, rappelée et elle est loin d’être appliquée : par le mécanisme de l’héritage, des personnes héritent de fortunes, sans mérite. Tandis que des personnes très intelligentes voient des portes se fermer.
Avec la démocratie « sauvage » que l’on connaît aujourd’hui, en réalité, l’égalité est une illusion.
Les inégalités de richesses croissent. La véritable égalité serait de prévoir pour chaque personne une part égale de la richesse mondiale.– sur l’intelligence : peut-elle se mesurer et comment?
Après avoir traversé des années où ont été mis en avant le Q I (mesure d’une certaine forme d’intelligence, qui a montré ses limites en étant centré sur la mémoire, les connaissances), le Q E (Quotient émotionnel) , voici venu le Q A (Quotient d’agilité).En réalité ces mots et particulièrement le concept d’agilité reflètent les « maux » de notre système actuel poussé à son paroxysme. Les technologies se développent, la Covid19 est un accélérateur de ces changements déjà amorcés, mais cela se fait sans prendre en compte un bouleversement majeur à opérer : le progrès scientifique au service du bien-être de tous.
Dans le même sens, des économistes universitaires ont salué dès le mois de mai 2020, le « leapfrogging », sans aucunement prendre en considération ou voulant ignorer les effets de ce saut tourné exclusivement vers l’économie et le profit de quelques-uns. Allant même jusqu’à parler de « coopétition », une contraction de coopération et de compétition alors que ces deux termes sont totalement antinomiques.
Actuellement, la dimension humaine, sensuelle est reléguée au second plan, oubliée, ce qui ne peut que conduire à un point de rupture. Sans ce lien l’être humain est a-liéné.L’être humain est fondamentalement, dans son essence même, relié par les sens à son environnement et a été conçu pour le plaisir.
« Les niveaux de conscience et le niveau d’intelligence se mesurent par le niveau d’amour que vous donnez aux autres. Lorsqu’il n’y a ni conscience, ni intelligence, il n’y a pas d’amour. L’amour est la base de tout et il repose sur l’intelligence. Sans amour, vous êtes stupide. Si nous écoutons notre conscience, alors nous devenons intelligents nous devenons amour. » (Raël- Paroles du Dernier des Prophètes)
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- 75aH* : Le 6 août, date anniversaire de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima marque l’entrée de l’Humanité dans l’âge de la révélation. C’est aussi le début du calendrier raélien : depuis le 6 août 2020, nous sommes en 75aH, 75 après Hiroshima. (Lire plus à ce propos)
Une démocratie à bout de souffle
Il est vraiment temps d’explorer autre chose, d’ouvrir les fenêtres