Robots sous contrôle fongique

Les champignons ne se contentent plus de pousser dans nos forêts : ils prennent désormais les commandes de robots futuristes. Une révolution technologique est en marche. Les chercheurs de l’Université de Cornell aux États-Unis se tournent vers la nature pour une inspiration inédite. Ils intègrent des champignons dans la conception de robots. Cette innovation surprenante met en lumière le potentiel des pleurotes du panicaut, qui, grâce à leur mycélium, ouvrent une nouvelle voie pour la robotique biohybride. Mais comment ces organismes discrets parviennent-ils à influencer les machines ?  

D’après site.com , la question semble déroutante, mais elle repose sur une observation fascinante. Les champignons communiquent entre eux grâce à un réseau souterrain appelé mycélium. Ce dernier transmet des impulsions électriques invisibles à l’œil nu.

Les scientifiques ont exploité cette capacité en cultivant des champignons dans une structure imprimée en 3D, équipée d’électrodes. Ce réseau capte les impulsions électriques générées par les champignons lorsqu’ils éprouvent des changements environnementaux. Voir la vidéo.

Le secret des champignons : ennemis de la lumière
Contrairement à de nombreux organismes, les champignons préfèrent l’ombre. Exposer ces créatures à la lumière du Soleil perturbe leur environnement naturel.

Robert Shepherd, chercheur à l’Université de Cornell, a expliqué que cette aversion pour la lumière permet de déclencher de puissants signaux électriques. Ainsi, en modulant la lumière, les chercheurs peuvent inciter les champignons à communiquer intensément, contrôlant ainsi les mouvements d’un robot.

Une alternative écologique aux applications variées
Cette innovation pourrait transformer notre approche de la technologie et de l’environnement. Vickie Webster-Wood, ingénieure à Carnegie Mellon, souligne que ces systèmes pourraient réduire l’impact écologique des robots traditionnels.

Les champignons, pouvant pousser facilement, offrent des possibilités de construction de robots sur d’autres planètes. En envoyant du mycélium sur la Lune ou Mars, des robots pourraient être créés in situ, ouvrant la voie à la colonisation spatiale.

Un avenir robotique aux multiples facettes
Au-delà de l’espace, ces robots pourraient révolutionner d’autres secteurs. En agriculture, ils détecteraient des contaminations des sols, tandis qu’en exploration radioactive, ils ouvriraient de nouvelles possibilités d’analyse.

Cette avancée technologique pose la question de l’intégration de la nature dans nos innovations futures. Quelle pourrait être la prochaine étape dans cette alliance entre biologie et technologie ?

Conclusion avec question ouverte : Ces robots fongiques pourraient-ils un jour remplacer nos technologies actuelles, et jusqu’où cette fusion entre nature et technologie nous mènera-t-elle ?

Source   

S’abonner à raël-science  

Page Facebook

Lire aussi :

– Actualités Raël-Science