Caricature du Président E. Macron : un droit à géométrie variable…
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Deux poids deux mesures
Alors qu’Emmanuel Macron se fait le chantre du droit à caricature (voir ses positions sur les caricatures de Mahomet), il n’a pas hésité à porter plainte contre un artiste qui l’a caricaturé en Hitler. (lire Francebleu.fr)
Le tribunal, qui a statué dans un délai record, malgré l’engorgement des juridictions, a opéré une pirouette en condamnant l’artiste pour injure, trouvant une parade juridique limitant la liberté d’expression et laissée à l’appréciation des juges. Un appel est en cours.
Bien sûr qu’il s’agit là d’une atteinte à la liberté d’expression : il est rare que des humoristes, artistes, soient condamnés. Or, cela se produit de plus en plus souvent en France à divers titres ( ordre moral, religieux, politique) (lire Francebleu.fr), et ce, même dans le contexte d’une création artistique, pacifique.
Pourtant, le rôle des juridictions ne devrait pas être de décider qui est artiste ou qui ne l’est pas.
Et encore plus loin dans la censure, des juridictions n’hésitent plus aujourd’hui à anticiper validant l’interdiction de spectacles, et ce, à l’encontre des principes largement bafoués dans de nombreux domaines : de l’art à la liberté de se déplacer. La liberté n’est plus la règle, elle devient l’exception.
Répétons le : La liberté d’expression n’a pas de limites ou alors il n’y a plus de liberté d’expression.
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- 76aH* : Le 6 août, date anniversaire de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima marque l’entrée de l’Humanité dans l’âge de la révélation. C’est aussi le début du calendrier raélien : depuis le 6 août 2021, nous sommes en 76aH, 76 après Hiroshima. (Lire plus à ce propos)
Un artiste condamné pour injure envers le Président E. Macron
Caricature : un droit à géométrie variable au gré de l’appréciation des tribunaux, en France