Capitalisme, version socialisée de l’ego?

Maitreya Raël a commenté le changement politique à Cuba en reprenant les mots de Raúl Castro qui laisse la présidence de l’île à Miguel Díaz-Canel. Raúl Castro précise en effet que la révolution cubaine continue et que La Havane continuera de ne pas y laisser de place au capitalisme. Voici le commentaire posté à cette occasion :

« ‘Pas de place pour le capitalisme !’ Oui, bien sûr ! Car le capitalisme n’est que la déclinaison socialisée de l’ego. » – Maitreya Raël – Avril 72aH*/ 2018

Le capitalisme, une version socialisée de l’ego

En citant les mots de Raúl Castro, le président sortant et frère de Fidel Castro en place depuis 2008 à La Havane, Maitreya Raël présente le capitalisme comme une sorte de version socialisée de l’ego. Comme une façon de satisfaire l’Ego d’un grand capitaliste dans le désir de posséder et de contrôler des biens ou des entreprises non plus à l’échelle personnelle mais à celle d’une société entière. C’est en ce sens que le capitalisme apparaît comme une « socialisation de l’égo ».
 

Un changement de présidence dans la continuité castriste

Dans l’article de la BBC, Will Grant, le correspondant de la BBC à Cuba précise que M. Castro devrait continuer à exercer une influence politique considérable. Son rôle de chef du parti communiste cubain au pouvoir devrait ainsi assurer la « Continuité politique » de la révolution cubaine soutenue depuis 1959 par la famille Castro.

Le nouveau président de Cuba, Miguel Díaz-Canel, est en effet entré dans la chambre gouvernementale aux côtés du président sortant, Raúl Castro. C’est l’image de continuité politique que le gouvernement cubain a tenu à souligner par ce geste. En présentant cette élection comme un transfert ordonné du pouvoir d’une génération à l’autre.

Quand au résultats des urnes, il n’y a eu qu’un seul vote « dissident » à la nomination de Díaz-Canel comme président, qui a donc été élu par 99,83% des voix.