Autodétermination des peuples : un droit fondamental !

Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy est passé à la télévision nationale pour exhorter les séparatistes catalans à abandonner leurs projets de référendum au 1er octobre 72aH*/ 2017. Il a demandé la fin de l’«escalade du radicalisme et de la désobéissance» face aux autorités espagnoles qui considèrent le référendum comme illégal. La police avait pour mission de chercher des documents de vote dans la capitale catalane, Barcelone, et a ainsi déclenché une manifestation de masse dans la rue le mercredi 20 Septembre 72aH*/ 2017. Voici le point de vue de Maitreya Raël au sujet de telles pratiques :

« C’est un élément fondamental des Droits de l’Homme: tous les peuples ont droit à l’autodétermination. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et poursuivent librement leur développement économique, social et culturel. »
– Maitreya Raël –

Le gouvernement espagnol a franchi la ligne rouge qui le sépare des régimes autoritaires

Selon la BBC, le président du gouvernement de la région catalane, Carles Puigdemont a accusé le gouvernement central de leur avoir supprimé le contrôle des finances régionales afin de les empêcher d’utiliser ces ressources pour financer le référendum. Mr Puigdemont a de plus déclaré que « L’Espagne a en fait suspendu l’autonomie gouvernementale de la Catalogne » et « que le gouvernement espagnol a franchi la ligne rouge qui le sépare des régimes autoritaires répressifs et est devenu une honte démocratique ».
 

De nombreuses actions de répressions contre le référendum

Des protestations à Barcelone et dans d’autres villes catalanes, comme Tarragone et Berga, ont continué dans la nuit du 20 Septembre. Des troubles ont éclaté au ministère de l’économie catalane lorsque la police a arrêté le ministre de l’économie régionale, Josep Maria Jové. Deux autres fonctionnaires ont également été détenus. La police a saisi de grandes quantités de matériel référendaire mais les partisans du référendum ont continué de placarder les murs et les piliers d’affiches « faites maison » où l’on pouvait lire «Nous votons pour être libres» et des autocollants avec le mot Si (Oui en espagnol).

Manifestations