Mon message : ressentir l’infini

Il est très important que vous soyez heureux d’être ici. Il y a tellement de raéliens, partout dans le monde, qui font ou qui vont faire le contact de 11 heures. Cela se fait partout, mais avec moi, cela ne se fait qu’ici. Ils en rêvent. Vous êtes en train de le vivre ! Pensez-y, ressentez-le. Si j’étais encore au Canada, vous feriez le contact, mais sans moi. Si vous envoyez vraiment de l’amour aux Élohim, ce n’est pas vraiment important que je sois là ou pas. Mais je suis là. Ça plait à certains, d’autres s’en fichent, mais je suis là. Ressentez-le ! Appréciez-le ! Parce que ce n’est peut-être pas pour toujours.

Dans quatre mois, j’aurai 78 ans. C’est quelque chose ! Et je terminerai cette très courte intervention par une de mes paroles de sagesse préférées : « Lorsque l’élève est prêt, le maître apparait. » Vous êtes venus me voir parce que vous étiez prêts. Vous cherchiez et vous m’avez trouvé. Et j’en suis très heureux. J’étais là pour ça. La deuxième partie de cette parole de sagesse est : « Lorsque l’élève est vraiment prêt, le maître disparaît. » C’est l’étape que je franchis lentement, parce que vous connaissez tellement de mes enseignements. Avez-vous encore besoin de moi ? – [Oui !] Merci pour cet amour !

Je suis très heureux de ne pas être nécessaire. Cela fait cinquante ans que je parle et que je parle. Cinquante ans ! Cela fait beaucoup de mots. Certains d’entre eux ont un effet, d’autres n’en ont aucun. Tout le monde ne parvient pas à les digérer, parce que l’enseignement, c’est comme la nourriture. Vous avalez la nourriture, mais ce qui se passe dans la bouche n’est pas très important ; la partie importante de la digestion se passe dans l’estomac. C’est là que vous pouvez le digérer, l’assimiler, le faire vôtre.

C’est pourquoi, pour les étudiants, la supraconscience est si importante. D’abord, il y a la parole, le « bla-bla », mais ça peut entrer par la bouche et sortir par l’anus ; et la plupart du temps, c’est ce qui se produit. Quand vous utilisez la supraconscience, vous prêtez attention : « Que dit mon enseignant ? » Vous écoutez et vousvous dites : «Oh, attendez un peu! Qu’est-ce que c’est que ce bla-bla ?»

Vous savez, certains ont participé à quarante ou cinquante Universités du Bonheur avec moi, et les plus conscients venaient me voir au bout de dix ans, vingt ans pour d’autres, et me disaient :« C’est ma vingtième Université du Bonheur, mais ce n’est que maintenant je comprends ce que tu dis » ; parce que c’est la même phrase, le même concept, qui entre et qui sort.

La première année, vous m’écoutez. Vous comprenez quelque chose, mais pas forcément le sens profond. Vous en avez tous fait l’expérience. Après deux ans, trois ans, quatre ans : « Oh, maintenant je comprends ce que disait Maitreya. » C’est vraiment très important. Les mots sont simples, je suis né pour diffuser le Message avec des mots très simples.

Vous savez, il y a de faux enseignants. Ils utilisent des phrases très compliquées et les gens les écoutent en disant : «Ohhh !» Parce qu’ils ne comprennent rien. Hier encore, je regardais un philosophe parler de philosophie. Il a parlé pendant dix minutes et je n’ai rien compris ; un professeur de philosophie.

J’avais un ami, en France, qui était humoriste, très bon, Fernand Raynaud, et donnait une explication de ce qu’est la philosophie. Bien des gens l’étudient à l’université, mais ce n’est pas de la philosophie. Et mon ami, Fernand Raynaud, disait : « Les gens qui vont à l’université pour devenir docteurs en philosophie, qu’est-ce qu’ils font ? Ils étudient ce que les autres ont pensé. » Ils étudient ce que les autres ont pensé ! Un vrai philosophe pense, il n’étudie pas ce que les autres pensent. Il pense par lui-même et, plus important encore, il ressent par lui-même.

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