Aimez-vous, tout en vous
- Un extrait du texte « Aimez-vous, chaque partie de vous, y compris la merde » issu de la revue Contact 410 Septembre 79aH*/ 2024
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(…) C’est pourquoi, quand on veut développer l’amour, il faut supprimer le jugement. Rappelez-vous cette phrase : « Vous choisissez chaque jour entre juger et aimer. » Si vous jugez, vous ne pouvez pas aimer : « Oh, cette personne est comme ça », et vous éteignez la caméra. Parce que notre cerveau est comme une caméra : « Oh, je te connais, toi. » « Je ne peux pas aimer cette personne, je sais qu’elle est mauvaise. » Mais si vous ouvrez la caméra, vous arrêtez de juger : « Je t’aime comme tu es, avec un cul et un anus qui empeste. » Je ne peux pas dire : « Je t’aime » si je n’aime pas ton anus odorant. « Je t’aime » ne peut pas signifier : « J’aime juste le beau visage, mais si tu pètes, je ne veux pas être avec toi. ».
Cette semaine, une expérience fantastique a été rapportée. Nous disposons aujourd’hui de télescopes spatiaux. Pour voir les étoiles, il faut de l’obscurité. Pendant la journée, nous ne pouvons pas voir les étoiles, mais elles sont là. La nuit, on peut tout à coup les voir, s’il n’y a pas de nuages. Mais avec toute la lumière créée par les êtres humains, chaque ville crée de la lumière, nous voyons moins d’étoiles. Chaque source lumineuse nous empêche de voir les étoiles. C’est pourquoi, dans le passé, on construisait des observatoires au sommet de hautes montagnes, loin des villes, pour qu’il y ait davantage d’obscurité. Plus il y a d’obscurité, plus on peut voir d’étoiles. Et puis, nous avons atteint un niveau de technologie qui nous permet d’utiliser des télescopes spatiaux. Grâce aux fusées, il suffit d’aller plus haut, hors de l’atmosphère, pour soudain voir dix fois plus d’étoiles, parce que dans l’espace, c’est l’obscurité.
Ils ont donc pointé un télescope spatial vers la partie la plus sombre du ciel, là où nous ne voyons absolument aucune étoile, et ils ont utilisé la caméra du télescope. Sur un appareil photo, vous savez, plus vous le laissez ouvert, plus vous gardez le diaphragme ouvert, plus vous pouvez distinguer de choses dans un environnement sombre. Lorsque vous le laissez ouvert pendant une journée, la quantité de lumière, les photons qui touchent l’appareil photo, est beaucoup plus importante que pendant une seconde. Cet astronome de génie a donc pointé une partie totalement obscure de l’univers en maintenant la caméra ouverte pendant dix jours. Il y avait des étoiles partout, bien que c’était sombre et malgré qu’avec une paire d’yeux nus, vous ne verriez aucune étoile.
Cela nous ramène à l’enseignement des Élohim : à l’infini. Il n’y a aucune partie de l’univers où il n’y a rien ; mais avec vos deux yeux, vous pensez qu’il n’y a rien ! Et grâce à la technologie, tout à coup, on voit l’infini de l’univers. C’est le symbole du yin et du yang : la lumière et l’obscurité. D’ailleurs, lorsque vous vous regardez dans le miroir, vous voyez l’infini. C’est pourquoi, quand on veut développer l’amour, il faut supprimer le jugement. Rappelez-vous cette phrase : « Vous choisissez chaque jour entre juger et aimer. » Si vous jugez, vous ne pouvez pas aimer : « Oh, cette personne est comme ça », et vous éteignez la caméra. Parce que notre cerveau est comme une caméra : « Oh, je te connais, toi. » « Je ne peux pas aimer cette personne, je sais qu’elle est mauvaise. » Mais si vous ouvrez la caméra, vous arrêtez de juger : « Je t’aime comme tu es, avec un cul et un anus qui empeste. » Je ne peux pas dire : « Je t’aime » si je n’aime pas ton anus odorant. « Je t’aime » ne peut pas signifier : « J’aime juste le beau visage, mais si tu pètes, je ne veux pas être avec toi. »
Voilà ce que nous sommes : nous avons un beau visage, de beaux yeux, mais nous sommes pleins de merde. C’est nous ! La rose est pleine de fumier de cheval. Alors, quand nous nous regardons dans le miroir, nous devons tout aimer. Et nous ne devons pas juger les autres. Si nous le faisons, nous nous coupons des autres. Et c’est la même chose pour nous. Ne pas s’aimer suffisamment est l’une des principales raisons du manque d’amour sur Terre. Posezvous la question ! Vous jugez-vous vous-même ? « Oh, je ne suis pas bon. Oh, je suis stupide. Oh, je fais des erreurs. » Cela détruit l’amour. « Je suis un être humain doté d’une belle supraconscience et d’un ventre plein de merde ! » Sans merde, il n’y a pas de supraconscience ; de la même manière que sans la boue à la racine de la fleur de lotus, il n’y a pas de fleur de lotus. La supraconscience se nourrit de merde ! Qu’est-ce que la merde ? C’est le résultat de la digestion ! Notre ventre absorbe en permanence de l’énergie, des nutriments. Grâce à cela, nous pouvons méditer et accéder à la supraconscience.
Alors, aimez-vous inconditionnellement ! Un grand nombre de gens sont tellement impatients lorsqu’ils vont aux toilettes qu’ils chient tout en tirant la chasse d’eau. Non ! Vous faites ce que vous avez à faire, vous vous levez et vous regardez. C’est un élément sacré, c’est ce qui vous constitue. Aimez votre merde, c’est une sainte merde ! Un jour, je discutais avec un prêtre catholique. Ils croient que le morceau de pain qu’ils utilisent le dimanche, l’hostie, est le corps de Jésus, une chose sainte. Après la consécration, il ne faut pas la toucher ; les prêtres qui la mettent sur la langue disent qu’il ne faut pas la mâcher. Il faut avaler lentement ce « corps de Jésus ». J’ai donc demandé au prêtre : « Le lendemain, quand vous allez aux toilettes, votre merde est-elle encore le corps de Jésus ? » Il a répondu : « Non ! » – « Alors, dans quelle partie du corps a-t-il disparu ? » C’est une question légitime. Bien sûr, c’est totalement stupide. (…)
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