Nos droits piétinés pour « apologie du terrorisme »
- Des libertés et droits piétinés sous couvert d’apologie du terrorisme
Un pas de plus est franchi
Mai 78aH*/ 2024
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« Le journalisme français, un danger public », selon Serge Halimi, Pierre Rimbert, qui, dans une chronique de février 2024, soulignent le moment de folie médiatique, qui s’est traduit par un soutien inconditionnel à Israël, un « journalisme de meute » conduisant à qualifier d’ antisémite toute analyse contradictoire. Le décryptage des médias depuis le 7 octobre est révélateur des procès médiatique faits aux opinions différentes, d’aucuns diront dissidentes.
Il fut un temps où l’avocate Gisèle Halimi, dont le combat pour la liberté enveloppait aussi la Palestine libre s’exprimait sur la cause palestinienne, comme le rappelle Rima Hassan, (entendue récemment pour apologie du terrorisme).
Aujourd’hui faire entendre sa voix sur le génocide à Gaza peut conduire aux locaux de la police judiciaire pour « apologie du terrorisme ». Lire ICI.
C’est ce qui est arrivé ces derniers jours à des politiques : lire ICI.
Des risques d’entrave à la liberté d’expression en France qui viennent d’être pointés du doigt dans le rapport annuel mondial, publié le 24 avril, par l’organisation non gouvernementale Amnesty International, qui alertent de longue date (cf en 2015) et qui indique que cette infraction « est définie de manière extrêmement vague et subjective, et …donc représente en soi un risque d’atteinte à la liberté d’expression » ( lire aussi ICI)
Police des esprits
Ainsi la police des esprits qui a gangréné les libertés en calomniant les minorités religieuses depuis des décennies vise maintenant tous les domaines (Lire ICI) : des médecines alternatives (en passant par les humoristes …voici venu le temps de museler des partis politiques. Et en recourant à des lois de plus en plus liberticides (état d’urgence ou plus récemment dérives sectaires. Lire ICI) ).
Quelle solution ?
Amoureux des libertés, il est temps de se réveiller, de se lever.
Le muselage des libertés dont la liberté d’expression s’inscrit dans un contexte où, plus largement, les discours guerriers d’E. Macron (de « nous sommes en guerre ».. au « réarmement » mènent inéluctablement à la destruction.
C’est la responsabilité de chacun de nous de méditer pour la paix et d’agir.
Nous publions cette lettre d’un citoyen :
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Lire aussi :
- 78aH* : Le 6 août, date anniversaire de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima marque l’entrée de l’Humanité dans une période charnière. C’est aussi le début du calendrier raélien : depuis le 6 août 2023, nous sommes en 78aH, 78 après Hiroshima. (Lire plus à ce sujet)
« Ne souhaitant pas être citoyen d’un état qui s’engagerait dans une guerre insensée contre la Russie, comme cela semble être le cas de cette France devenue va-t-en-guerre, pourriez-vous me dire de quelle manière, dans l’éventualité que ce pas soit franchi, je devrais procéder pour officiellement renoncer à cette nationalité qui me pèserait de son poids sanguinaire. Je ne renonce pas à la France que j’aime mais à la France qui a perdu la tête et qui dans sa folie pseudo justicière pourrait être à deux doigts de déclencher une guerre qui serait bien la der des der mais dans un autre sens, le sens de la dernière guerre qui ferait tout sauter!
Pour l’instant, je suis censé bientôt renouveler mon passeport. J’y suis quasiment contraint et c’est à contrecœur que je le fais. Mais, si les bruits de bottes continuent d’enthousiasmer ceux qui prennent les décisions dans ce pays que je considère encore le mien, jusqu’au point de franchir le Rubicon ukrainien, alors, je préférerais renoncer à mon passeport et à tout voyage! L’heure est trop grave! L’inconscience collective est hallucinante! Elle n’est dépassée que par la niaiserie ou la malice.
Comme en 1914, il semble que l’homme soit excité par la guerre. Quelque chose d’archaïque le pousse vers cet abîme, évidemment, toujours au nom de grands principes qui ne sont que des prétextes.
Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués »
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