La société de demain : Épanouissement, Amour…
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Si vous avez lu le livre « Le message donné par les ET », écrit par Raël suite à sa rencontre avec Iahvé, avez-vous relevé ce passage : « Or les hommes ont presque prouvé qu’ils sont dignes d’être admis par leurs créateurs comme leurs égaux, il ne leur manque… qu’un peu d’amour…»? Vous en souvenez-vous ? Celui qui parle c’est Yahvé. Il décrit la planète Terre ou du moins le comportement des humains vis-à-vis de leurs semblables. C’était en 1973.
Il ne nous manque qu’un peu d’amour. Ce que nous vivons actuellement, avec le réveil de la guerre en Europe, n’en est-il pas aujourd’hui une manifestation ?
Et l’augmentation des dépenses militaires dans le monde en est une autre illustration. Elles poursuivent leur course en avant avec plus de 2000 milliards de dollars enregistrés en 2021. Une première.
Les plus gros dépensiers en ce domaine sont les grandes puissances : les USA, la Chine, la Russie, l’Inde, le Royaume-Uni… qui concentrent 62% des dépenses militaires mondiales. Qu’ont-ils en commun, hormis le Royaume Uni ? Leur taille.
De l’utilité d’être petit !
«Le plus grand danger pour l’humanité est la constitution de grands blocs aux pouvoirs centralisés qui sont fatalement contraints à s’affronter un jour ou l’autre»C’est ce qu’écrivait Raël en 1995 dans le livre « Vive le Québec libre » en expliquant que
« leur grandeur et leur potentiel militaire finissent toujours par leur monter à la tête ».
Vraisemblablement, il semble que plus un pays est grand, plus il a peur d’éclater et de perdre son pouvoir. D’où sa concentration première sur sa force militaire, au détriment bien souvent de sa propre population.« Les petits pays sont un gage de paix universelle parce qu’étant petits, ils n’ont pas les moyens d‘entretenir une armée coûteuse » poursuit Raël dans ce même ouvrage.
Est-ce possible de nos jours ? Existe-t-il des pays aujourd’hui sans armée ? Oui, et ils sont effectivement tous petits. Un choix fait par manque d’argent souvent ou par conscience. Le Costa Rica est l’un d’entre eux. Il est le premier pays à avoir aboli l’armée après la guerre civile de 1948. Le budget militaire a été réinvesti dans l’éducation et dans la santé pour améliorer le niveau de vie des habitants. En à peine une décennie, l’espérance de vie a décollé, le taux de mortalité a chuté et l’éducation a fait un bond en avant. Le pays présente aujourd’hui un taux d’alphabétisation proche de 100 % et s’appuie sur une sécurité sociale relativement efficace. Les pays mastodontes peuvent-ils en dire autant ?
Etre indépendants pour être plus unis
Quitter son armée c’est toutefois se mettre en danger vis-à-vis d’un autre pays qui peut à ce moment-là positionner sa belligérance et obtenir par la force et la dissuasion ce qu’il souhaite. On l’a vu pour les petits états qui avait des positions différentes des grands pays et qui se sont retrouvés envahis (Libye, pays du MO, Amérique du sud…).
Pour assurer leur protection, ces petits pays sans armée doivent donc pouvoir se tourner vers un organisme protecteur. Par exemple l’ONU (Organisation des Nations Unies) dont l’une des missions est de maintenir la paix et la sécurité internationale et protéger les droits de l’homme. Mais l’ONU est-elle encore en mesure d’assurer ce rôle ayant abandonné son autorité à ses agents payeurs, les USA ?
Le fait est, le Costa Rica confie sa protection à une grande puissance guerrière, les USA plutôt qu’à l’ONU. Cela renforce le rôle des grands blocs étatiques. C’est le serpent qui se mord la queue.«Une société s’épanouissant dans la tolérance et la non-violence, acceptant le droit d’autrui à la différence sur tous les plans, religieux, sexualité, politique, etc. voilà ce que doit être la société de demain» Raël
Diviser les Etats pour diminuer leur taille, prôner la régionalisation, plutôt que les frontières dessinées à la règle (comme en Afrique où les ethnies étaient indépendantes et vivaient en paix le plus souvent, avant l’arrivée des « colonisateurs dessinateurs de frontières artificielles ».
Mais comment y parvenir ? J’ai posé la question à Jean Pierre Saulnier, Guide raélien, responsable du Paradisme en Europe.
« Sur les 197 pays reconnus par l’ONU, les 13 pays les plus riches représentent 4 milliards de personnes. Il reste donc 184 pays avec une population de 3 milliards. Nous sommes à l’époque où une guerre mondiale ou nucléaire risque à tout moment d’éclater, le paradisme est le modèle de société qu’il est urgent de mettre en œuvre sur toute la planète.
Pour cela ce n’est pas en attendant que les 13 plus grandes puissances mondiales se mobilisent pour poser le paradisme, mais les 184 petits pays qui se doivent d’être les acteurs de ce changement ».
« Ces petits pays doivent prendre conscience de leur force, notamment sur le plan économique » (tous rassemblés ensemble).« Que ces 184 pays, conscients du danger que font courir les grandes puissances se fédèrent et constituent la fédération internationale des pays indépendants œuvrant pour la paix. Un collège mondial de guidance pourrait voir le jour, aidé en cela par l’Intelligence Artificielle et les plus hautes intelligences de ces pays. Ils pourraient être protégés par une armée mondiale de gardiens de la paix, une force non létale, levée dans chaque pays en fonction des besoins et un bouclier si un pays externe venait les embêter».
Cela sous-entend qu’il faut du temps et on en a peu. D’où l’intérêt de diffuser ces idées à travers le monde avec constance et détermination conclut Jean-Pierre.
Les Elohim nous ont préparés à leur arrivée vers 2035. Cela nous laisse encore 13 ans. Saurons-nous leur montrer que nous avons évolué et que nous sommes prêts à les accueillir avec suffisamment d’amour ? Ils ne nous disent pas de faire un monde parfait, mais de montrer que nous sommes sur le chemin.«L’amour est l’ultime et seule solution pour sauver la planète»
Raël, – Le Maitreya, p. 212
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– Éditorial par Maryline Canin, Guide raélienne –