Église et pédophilie
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Depuis la publication du rapport sur les abus sexuels le 5 octobre 2021(lien vers le rapport final), en chœur, les plus hautes instances de l’Église catholique pleurent et implorent le pardon. Cela ne suffit pas !
En effet, en 2001, Raël lançait une campagne pour dénoncer les scandales dans l’Église catholique. A laquelle les pouvoirs ont répondu en discréditant cette action et des poursuites judiciaires ont même été engagés contre des membres.
Une campagne dénigrée en 2001 et dévoilée… 20 ans après !
Les différentes autorités et les médias parlent aujourd’hui de chiffres glaçants, de séisme et de sidération. Il y a 20 ans, pour avoir diffusé des tracts et agi pour informer et prévenir de la pédophilie au sein de l’église catholique, des membres raéliens soutenant la cause de l’association Nopedo (nopedo.org) ont été poursuivis (acquittés en suisse ) mais condamnés en France! Ainsi l’évêque du diocèse de Metz, agissant en son nom personnel et en sa qualité d’évêque, a poursuivi Kimbangu Mundele pour diffamation et provocation à la discrimination.
Évoquant les milliers de cas de prêtres catholiques pédophiles condamnés à travers le monde, parfois avec la protection de leurs évêques, le tract mentionnait que pour un prêtre condamné il y avait fort à parier que des dizaines de prêtres catholiques continuent leurs activités pédophiles en toute impunité. Cette campagne a été dénigrée et c’est cette réalité qui vient d’être dévoilée 20 ans après.
Qu’ont fait les institutions pendant tout ce temps ? A savoir, les pouvoirs politiques, les autorités religieuses, judiciaires et autres instances comme la Miviludes (supposée agir contre les dérives sectaires) ? (rael-justice.org sur la Miviludes )
Pour la France, le nombre de 2900 à 3200 prêtres pédophiles est considérée comme une estimation minimale. Le rapport avance des chiffres de 216 000 victimes, de membres de l’Église catholique française, et jusqu’à 330 000 victimes en considérant les abus sexuels commis par les laïcs travaillant dans des institutions de l’Église catholique (aumônerie, enseignants dans les écoles, mouvements de jeunesse).
Ce qui place l’institution catholique plus dangereuse que le secteur de l’éducation ou des sports…et juste après les familles !
La campagne lancée pour protéger les enfants de prêtres catholiques pédophiles en ne les envoyant plus au catéchisme était tout à fait fondée.
Selon le jugement rendu le 6 novembre 2002 par le tribunal de Metz la présence de prêtres pédophiles dans l’Église est une « vérité judiciaire… » ; il souligne aussi « le défaut de dénonciation de telles attitudes par la hiérarchie dans au moins un cas (beaucoup plus en réalité) comme une vérité de même nature »… « L’affirmation que des prêtres ont été condamnés pour abus sexuels sur des enfants ou pour pédophilie est une VÉRITÉ ».
Mais ces juges ont préféré discrédité l’action menée en arguant de l’appartenance de Kimbangu Mundele à une « secte » et l’ont condamné pour discrimination au motif que l’exercice de la protection contre la pédophilie par l’exclusion du catéchisme catholique signifie que tout enfant envoyé au catéchisme court un risque plus grand que lors de toute activité dans la population. C’est précisément ce que souligne le rapport : les risques provenant de l’Église sont bien supérieurs à ceux identifiés dans d’autres secteurs.
Face à la réalité révélée aujourd’hui, des excuses publiques s’imposent de la part de toutes les autorités et médias, qui se sont rendues complices. Plutôt que de voir la vérité, ils ont sali des personnes qui œuvrent pour que cessent les souffrances générées par des dictats religieux.
Et quelques heures après la remise du rapport, le représentant de l’Église (qui a reçu en personne ce même document) proclamait : « Le secret de la confession est plus fort que les lois de la République ».
Des membres de l’Église vont donc continuer à défendre le secret de la confession et laisser perpétrer des crimes au mépris des lois! Si un membre de n’importe quelle autre religion, groupe tentait de se justifier comme le fait ce représentant de l’église catholique que se passerait-il ?
Le Premier Ministre a rencontré le Pape, le 18 octobre et présenté lui-même, de manière complaisante, la position de la plus haute instance de l’Église: indiquant que l’Église ne reviendrait pas sur le dogme du secret de la confession.
Il a ajouté que pour trouver les voies et moyens pour concilier cela avec le droit pénal, le droit des victimes, il s’agit d’un « travail au long cours » (France24.com).
Il est vraiment temps que cessent les deux poids deux mesures dans l’application des lois.
Individuellement et collectivement, les Messages raéliens font écho à cette actualité avec la « Prière aux Elohim* » qui prend tout son sens :
« Elohim, j’essaie d’utiliser au maximum l’esprit que vous m’avez donné pour sortir l’Humanité de l’obscurité et des souffrances ».
Des souffrances engendrées par des millénaires de culpabilisation et de dictats religieux, passer à une ère où liberté et responsabilité sont affirmés comme valeurs fondamentales -
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- Elohim* : Étymologiquement, Elohim signifie «Ceux qui sont venus du ciel». Les Elohim ont créé scientifiquement toute forme de vie y compris les êtres humains, par la maîtrise parfaite de l’ADN
Église et pédophilie : la vérité dévoilée en 2001
On ne savait pas, disent-ils !