Le droit au risque au même titre que la sécurité?
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« Le plus grand danger dans la vie, c’est de vouloir prendre trop de précautions. » – Alfred Adler
Il est très intéressant de lire cette citation. Nous pouvons aisément en déduire qu’être trop précautionneux est risqué.
Risquons d’avancer la question suivante : est-ce que le risque et la sûreté¹ seraient les deux composantes d’une même médaille? Au même titre que la vie et la mort sont des réalités indissociables.
Alors, comment se fait-il que le droit au risque ne soit pas inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme³?« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ».
Ne perdons pas de vue que cette Déclaration a été rédigée à la suite de la Deuxième Guerre mondiale, en 1948. Le contexte de l’époque favorisait l’écriture de l’article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Avec le contexte sociétal actuel, nous pouvons avoir la perception que cette déclaration est mise à mal. Exemple, la citation de Me Julius Grey, avocat : « Leur conviction d’avoir le droit à la liberté peut-elle prévaloir au droit à la vie et à la sécurité des autres, garanti par la Charte? Il y aura une bataille, qui n’est pas farfelue, mais les anti-vaccins vont la perdre. » C’est à se demander si cet avocat, spécialisé dans les questions de libertés individuelles, a perdu de vue les considérants sur lesquels se fonde la Déclaration.
Sans élaborer l’ensemble, voici au moins un des considérants énoncés dans le préambule de la Déclaration : Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Depuis mars 2020, les mesures annoncées comme protectrices pour notre santé², notre sûreté et même pour notre vie ont pour conséquences de rendre le risque et la mort inconcevables, voire impensables. Si nos droits égaux et inaliénables, entre autres, constituent un fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde, alors pourquoi aller aux barricades lorsqu’un être humain fait valoir sa liberté de choisir entre la sûreté et le risque conséquemment entre la vie et la mort?
Le climat de peur, nourri par le narratif du gouvernement, des médias traditionnels et des institutions, renforce le droit à la sûreté et par le fait même le droit à la vie. Comme le droit au risque et même à la mort ne sont pas inscrits dans la Déclaration universelle, il est ardu de faire valoir ces choix. Spécifiquement, lorsque la peur du risque et de mourir est propagée par une majorité jugeant irresponsables ceux qui n’ont pas peur. « Vous pouvez me juger égoïste, inconscient ou dangereux : c’est votre choix de vivre en jugeant les autres et dans la peur. Je n’ai pas à justifier mes propres choix et surtout mon choix de vivre sans aucune peur, même et surtout pas celle du jugement des autres. » – Raël⁴
Les droits égaux et inaliénables le sont autant pour une majorité qui favorise le droit à la sureté et à la vie que pour une minorité qui favorise le droit au risque et même à la mort. « L’opinion de la majorité ne doit jamais ébranler les droits individuels. » – Brigitte Boisselier⁵.
Il y a toute une ironie. Les personnes ayant le besoin d’être dans un sentiment de sécurité absolue de peur de mourir ne semblent pas réaliser qu’elles prennent un risque. Les effets néfastes des mesures sur la santé, qu’elles louangent, émergent de plus en plus⁶.
Sommes-nous à une époque où la Déclaration universelle des droits de l’homme a besoin d’être révisée?
La prise de conscience suite à la guerre a créé l’urgence d’établir des balises pour que le mépris des droits de l’homme ne conduise plus à des actes de barbarie. Le contexte actuel, où la pensée unique dicte ce qui est bon de faire pour se protéger à tout prix, a suscité une vive réaction auprès de la minorité consciente. Celle de s’extraire d’un monde malade d’un excès de sécurité. Un excès, non pour vivre mais pour éviter de mourir⁷. Ce qui revient à dire que la peur de vivre s’est figée chez la majorité. Coincé entre la peur de mourir et la peur de vivre, comment est-il possible de s’épanouir? D’être heureux? Sachant que « Choisir la sécurité, c’est décider de ne plus grandir. » – Olivier Lockert
« … le jour où l’on doit mourir, on meurt. (…) Ce n’est pas en freinant la vie qu’on évite la mort. » – Florence Arthaud, navigatrice.
Cette citation illustre bien que le risque est le piment de la vie. « Le risque, c’est la vie! Vivre c’est risquer! » – Raël⁸. Pour ce faire, il est nécessaire que le droit au risque soit inclus dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. À l’occasion du 72e anniversaire de la Déclaration, le 10 décembre 2020⁹, une délégation raélienne a remis un document officiel¹° proposant une modification de l’article 3 formulé ainsi : Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sûreté de sa personne et au risque.
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Lire aussi :
- Notes : [1] Sûreté : terme inscrit à l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : Article 3 « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. » https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/
[2] Journal Métro : Québec pense exiger des preuves de vaccination pour certaines activités – 10 décembre 2020
[3] https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/
[4] Les peurs https://www.youtube.com/watch?v=4fjNwlWr1WU&feature=share
[5] https://fr.raelianews.org/le-mouvement-raelien-soppose-a-la-vaccination-obligatoire.html
[6] https://covidinfos.net/ et https://reinfocovid.fr/
[7] Listes des mesures sanitaires : https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/sujets/covid-19/?txt=Consignes+%C3%A0+suivre+pour&msss_valpub=
[8] Paroles du Maitreya, de A à Z, p. 93
[9] https://raelcanada.org/fr/les-raeliens-proposent-un-amendement-a-larticle-3-de-la-declaration-universelle-des-droits-de-lhomme/
[10] https://www.rael.org/fr/events/le-jour-des-droits-de-lhomme/
Le risque, un droit au même titre que la sécurité?