TDAH ou la normalisation de l’enfance ?

L’existence du TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité ) serait remise en cause. Le TDAH, trouble de l’attention de l’enfant qui peut aussi se combiner ou non avec de l’hyperactivité ou de la nervosité excessive est soigné par des médicaments dans certains cas. On peut bien sûr considérer que certains enfants ont du mal à rester attentifs à l’école – mais cela signifie-t-il pour autant que l’enfant présente un problème réel ? C’est peut-être plus représentatif d’une société qui ne permet tout simplement plus aux enfants d’être des enfants… Voici le commentaire de Maitreya Raël à ce sujet :

« Le TDAH cela n’existe en fait pas. Tout est une question de normalisation et de formatage des personnes. Et cet article ne propose pas de solution au vrai problème: que tous les enseignements et les programmes scolaires sont ennuyeux! Laissez les enfants choisir ce qu’ils veulent apprendre comme en Finlande! Étant enfant, j’aurais certainement été diagnostiqué avec un TDAH car j’écrivais des poèmes pendant les cours de mathématiques… » – Maitreya Raël – Mai 72 aH*/2018

Autoriser simplement les enfants à être des enfants ?

Mr Jarvis s’est intéressé aux statistiques liées au sujet. Il affirme que les données qu’il a collectées « suggèrent que les états nord-américains avec les plus hauts cas de diagnostic de TDAH sont aussi des états où les valeurs traditionnelles de l’éducation publique sont le moins alignées avec la population. »
Mr Jarvis et beaucoup d’autres personnes se demandent donc si le TDAH ne serait pas plus un problème de comportement qu’un déficit cognitif réel ou même aucun des deux. Peut-être que les enfants devraient juste être autorisés à être des enfants – et sans devoir ingérer des médicaments.

Un article en français rédigé par le Dr Kagan, psychologue présente lui-aussi une remise en cause du TDAH.
 

Finlande : les secrets du meilleur système d’enseignement supérieur en Europe

En Avril 2017, Maitreya Raël avait partagé un article sur le système d’éducation en Finlande. Dans ce pays, la scolarisation y est «tardive». Ainsi, dans toutes les garderies finlandaises, l’accent n’est pas mis sur les mathématiques, la lecture ou l’écriture (les enfants n’y reçoivent aucune instruction formelle avant l’âge de sept ans et à l’école primaire) mais sur le jeu créatif.

Cela peut surprendre les parents français ou bien britanniques, assaillis qu’ils sont par la notion d’éducation compétitive. En Finlande, les parents et enseignants sont plus détendus: «Nous croyons que les enfants de moins de sept ans ne sont pas prêts à aller à l’école», explique Tiina Marjoniemi, directrice d’une école primaire. « Ils ont besoin de temps pour jouer et être physiquement actifs. L’enfance est un moment de créativité. »